- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

Inventaire des documents concernant le fie/de Graines 403 investis ils recourent à ce qu'il vous plaise, nos Seigneurs, leur en accorder l'investiture en conformité de celles qui leurs furent donnés sous le Regne du Roy Vietar Amed (sic) et pourvoir. Sappa, gratis Soit montré au Procureur Général. Fait à Turin ce vingt deuxième aout mil sept cent trente un. Mellarede 3. Vu dans les Archives de céans l'investiture vingtieme decembre mil sept cent vingt sept accordée a l'Abbé et Chanoines du Monas– .tere de Saint Maurice d'Agaune en Valley, du mere, et mixte empire, omnimode jurisdiction, biens, cences, et autres dépendances du cha– teau de Saint Martin de Graines situé au Duché d'Aoste, le tout rel– levant de la souveraineté et Domaine de Sa Majesté, et appartient aux dits Abbé, Chanoines et Monastere qui l' ont donné ancienne– ment en erière (sic) fief à la Maison de Challant avant l'année mil deux cent soixante trois, et ensuite a celles cles Madruces, et Lenon– courr qui de tèms en tèms en ont recus les investitures, et passé rec– connoissances en faveur du dir Monastere parla mediate personne de ses Abbés, et dont le Sieur Comte de Challant reste encore aujourd– huy possesseur en titre de rière fief, avec obligation, à teneur de l'or– donnance de la Chambre entre le Procureur général, les dits Abbé et Channoines et le susdit Comte de Challant, commencé par requète et lettres du trentième juin mil sept vingt six, et poursuivi jusques à ordonnance du vingthuitième novembre mil sept cent vingt sept. Par laquelle en verru cles proces et titres produits au procès et relatés en la susditte investiture, il a èté declaré que le dit Abbé et Channoines seront obligé par la mediate personne d'un Procureur legitimement constitué, prèter a Sa Majesté l'omage et serment de fidelité camme en qualité de Souverain du Duché d'Aoste et recevoir l'investiture du dit cha.teau de Saint Martin de Graines avec ses dependances, et que au mojen de ce, le dit Comte de Challant serait tenu de passer recconnoissance a luy demmandée par les dits Abbé et Channoines pour les susdits arièrefiefs.