- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

Bibliographie 415 partir de la réforme carolingienne jusqu'aux traditions populaires moderoes est consacré l'apport de Jean-Paul Bouhot, tandis que Enrico Mazza traite de l'interpréta– tion allégorique que le Moyen Age donna de la liturgie, en l'occurren– ce des incipitde la Préface et duCa– non de la Messe. Cheminant sur la voie de l'analyse nous aboutissons à l'examen philologique que par une contribution touffue Gianni Mom– bello fait d'un Nod conservé dans PIERRE-LOUIS VESCOZ, Notes sur la Commune et la paroisse de Verraye, Aoste, Imprimerie Valdéìtaine, 1995. Parmi les différentes manifesta– tions que la commune de Verrayes a prévues à l'occasion du soixante– dixième anniversaire du décès du chanoine Pierre-Louis Vescoz, illustre enfant du pays, une piace de choix revient sans aucun doute à l'édition des Notes historiques sur la Commu– ne et la Paroisse de Verraye, que l'au– teur consacra jadis à son village na tal. Les Verrayons, en tout premier lieu, mais aussi tous les amateurs de l'histoire valdéìtaine doivent savoir gré à Mme Maria Cristina Ronc de nous avoir offert l'édition de ce manuscrit, conservé soigneusement aux archives paroissiales. A notre époque si propice aux les manuscrits 11 et 13 du Grand Séminaire d'Aoste. Enfìn le volume des Actes s' achève, sur un terrain plus pratique mais non moins inté– ressant, par l'explication que Ma– rina Regni, la restauratrice du Mis– sei festif de Saint-Ours de Georges de Challant, et Giampiero Bozzac– chi font d'un codex médiéval en prenant comme exemples le codex 2 du Grand Séminaire et le codex 55 du Chapitre de la Cathédrale Pierre-Georges Thiébat études du milieu et si fertile en monographies locales, la parution des Notes historiques sur Verraye, jus– qu'à présent inédites, tombe à pro– pos et, en comblant une lacune, vient enrichir une littérature déjà considérable. Dans ce contexte, l' Histoire de Vescoz tient une piace fon hono– rable, quoiqu'elle, au dire de cer– tains critiques, n'ait pas été conçue selon les règles «classiques» qui pré– sident communément à une étude à l'échelon local. Cela est vrai seule– ment en partie. Nous le démontre– rons bientéìt. Vescoz lui-mème d'ail– leurs, avec son habituelle modestie, n'avait-t:-il pas titré son recueil sim– plement: Quelques notes... sur Verraye? En tout cas, ces <<notes», d'un très grand intérèt, se révèlent extrèmement précieuses; elles repo– sent sur une vaste documentation au fond de laquelle se dessine la