- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997
420 Bibliographie disions au début. Mais, en la consi– dérant de près, il nous semble que la structure du volume (mis de còté, parfois, ce manque de cohésion), ne parait pas s'éloigner excessivement des schémas propres à une mono– graphie locale. On a affìrmé de Vescoz ce que certains critiques ont soutenu par rapport à l'éminent historien Séraphin-Bruno Vuil– lermin (1854-1922), c'est-à-dire «qu'il se révèle plutòt un habile col– lectionneur de documents qu'un véritable historien». Nous avons réfuté dans notre Culture cette opi– nion; nous la proposons de nou– veau ici, pour mieux préciser notre pensée à ce sujet. «De gràce- écri– vions-nous - peut-on devenir un véritable historien sans etre au préa– lable, un "collectionneur" attentif et perspicace de documents? Somme toute, cette affìrmation dépose en faveur de la rigueur de la méthode et de l'activité historique de Vuillermin, qui ... nous a offert, sur 5 L. Colliard, op. cit., p. 469. 6 Les données historiques de Vescoz se fondent, à l'insrar de tous !es ouvrages de l' é– poque, sur l'ancienne historiographie (pas toujours cririque), dont Mgr Due a été le représentant principal et qui a été renouvelée grace à l'ceuvre méritoire de Mgr A.-P. Fru– taz et de son Ecole. Le lecreur avisé saura re– nir compre de cetre importante observation. Pour qui voudrait entreprendre qe nou– velles recherches sur Verrayes, nous nous permerrons de suggérer !es marériaux con– servés auprès des Archives Historiques Ré- le fondement de sources authen– tiques, de brillantes synthèses>>. 5 Nous n'hésitons aucunement à appliquer au chanoine Vescoz et à son Histoire ce que nous avons pré– cisé relativement à S.-B. Vuillermin. Pour l'époque, Vescoz a érigé en l'honneur de Verrayes un monu– ment imposant qui doit etre envisa– gé par le lecteur moderne essentielle– mentcomme une source historique, plutòt qu'une monographie défìni– tive. Cela vaut d'ailleurs pour n'im– porre quel travail scientifìque; les progrès de la critique et de l'histo– riographie, de nouvelles décou– vertes de sources, des interpréta– tions diverses s'imposent aux savants; l'histoire comme toutes !es autres sciences est susceptible d'un progrès infìni ; mais la documenta– tion acquise reste, et cela demeure un point fondamenta!. 6 * * * Nous saluons donc avec plaisir gionales, des Archives de la Cour épiscopa– le, des Archives Capitulaires et de l'Eveché; dignes surrour d'attention !es Archives de la Collégiale de Saint-Ours avec le riche fonds des Reconnaissances de Verrayes ( 1413-1448) (4 B-I) et celles des années 1293-1412, 1471-1625 et 1438-1471 (5 B-I), ainsi que !es acres concernant la chapelle de Frayer, s'échelonnant de 1500 à 1800 (5 D-I et 6 D-I) et !es Reconnaissances de Frayer de 1750 (24 R.). Des documents intéressants se retrouvent aussi dans le Fonds Gal-Due déjà ciré. (XVIII, 3; UV, 20).
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=