- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997
Bibliographie 421 certe initiative et nous croyons ex– primer la satisfaction sincère de tous les amis de l'histoire valdotaine de voir fìnalement parai:tre ces Notes historiques sur la Commune et la Pa– roisse de Verraye. Nous l'avons dir : cet événement n'intéresse pas seule– ment les Verrayons; un nouveau pilier vient s'ajouter à l'édifìce déjà si avancé de l'historiographie locale. Que cette édition soit donc la bien– venue, d'autant plus qu'on l'atten– dait avec impatience, depuis long– temps. Verrayes a mené sa vie propre à l'ombre de ses deux églises, au dé– tour d'un chemin séculaire. Notre historien a relevé et reconstitué ce qui n'est plus, en nous portant un 0MAR BORETTAZ, I graffiti nel cas– tello di Issogne in Valle d'Aosta, Ivrea, Priuli & Verlucca, 1995. C'est Giuseppe Giacosa qui re- marqua le premier les graffiti qui couvraient les murs du chàteau d'Issogne: «Com'era vivo e palpi– tante! - écrivait-il en 1898 en par– lant de ce manoir - quanti accenni a storie diverse ed ignorate uscivano da cento scritture murali, ond'era– no segnati i muri( ... ) alcune segna– te in rosso con schegge di mattoni, le più incise nell'intonaco a punta di stili o di forbici. Per esse la casa parla e racconta con tronco, imagi– noso linguaggio, modi ed abitudini dei padroni, degli ospiti, dei fami- témoignage bien concret. Mme Maria Cristina Ronca j~gé convenable d'éditer le manuscrit de Pierre-Louis Vescoz tel qu'il est, en ne lui apportant que de légères modifìcations. Il nous serait difficile et pénible de terminer ce compre rendu sans exprimer à Mme Ronc et à tous ceux qui l'ont aidée dans sa tache, notamment à M. l'abbé Louis Per– ron, curé de Verrayes, à M. l'abbé Ernest Challancin, curé de Diémoz, au syndic M. lvo Lavevaz et à l'Ad– ministration communale, les senti– ments de profonde gratitude de tous ceux qui ont à ca:ur l'histoire du Pays. Lin Co!!iard gliari; ne tradisce l'animo turbato o giocondo, li chiama per nome: ne palesa i difetti, ne esalta le virtù, ne sussurra le parole d'amore, ne de– nunzia i rancori e le minacce; li am– monisce, registra i domestici eventi ed i grandi fatti della storia>>. I.:écri– vain canavaisan avait trouvé dans ces brins d' existence matière à nourrir l'inspiration romantique qui lui dieta les vers de drames tels que Il trionfo d'amore ou Partita a scacchi: c'étaient donc surtout les potentialités littéraires de ces graffì– ti, la possibilité d'en tirer des sug– gestions poétiques qui l'attiraient. Il a fallu attendre un siècle pour que ces memes témoignages fassent
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