- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/1997

Séances de la Société 469 A 15h 30 la séance continue et elle est ouverte aussi au public. Lordre du jour prévoit les conférences suivantes: M. le Pr Lin Colliard : Maxime Durand trente ans après : quelques souvenirs personnels; M. le chan. Donat Nouchy: Le docteur ]oseph-Marie Alliod: l'homme, le croyant, le médecin, le précurseur de l'action régionaliste val– dotaine. Mme l'arch. Silvia Brusa Trompetto: Aosta tra XVIII e XIX seco– lo. Le istituzioni e la Città, dalla «ville infortunée» all'«embellissement extérieur des édifices». M. le Vice-Président, après avoir souhaité le bienvenue au nom– breux public présent, donne la parole au. premier cles conférenciers, M. Lin Colliard, qui parle du chanoine Maxime Durand d'après ses souvenirs personnels qui partent de très loin. Il était encore enfant de la communion quand à Chambave il eut sa première rencontre avec le chanoine Durand qui s'y était rendu pour precher les Quarante– heures. Ensuite, leurs rapports devinrent de plus en plus assidus et familiers, M. Colliard ayant été un cles collaborateurs les plus appré– ciés de Durand Président de l'Académie Saint-Anselme. Entre les deux un long rapport d'amitié se concrétisa pendant plus de dix ans, à partir de 1955, quand Colliard fut reçu à l'Académie Saint-Anselme comme membre effectif, jusqu'à la mort du chanoine survenue en 1966. M. le Vice-président remercie M. Colliard pour son brillant expo– sé et passe la parole au chanoine Donat Nouchy qui parle du docteur Joseph-Marie Alliod: homme, médecin, croyant et précurseur de l'action régionaliste valdòtaine. M. Nouchy a eu l'opportunité de fré– quenter le docteur Alliod pendant une assez longue période, ce qui lui a permis d' en connal:tre et d' en apprécier la forte personnalité. «Il fut, a-t-il dit, un cles plus grands amis de ma jeunesse», un bon croyant, «obéissant aux lois de notre Sainte Mère l'Eglise». Il a été «un vrai médecin de famille». Il aimait répéter «]e ne soi– gne pas cles maladies, je soigne cles malades». Il aidait la nature «sans jamais la remplacer ou la forcer» . Il était aussi «un vrai médecin des pauvres» et il se souciait de les aider aussi du còté économique.

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