- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000

Vie liturgique et pratiques de dévotion à Aoste 123 heures pour les jours de fetes et dimanches; à neuf heures et demie, suivies de la grand-messe en sorte que l'on doit finir de les sonner à cette heure là et Monseigneur a souhaité que l'on commence le ser– mon hors du tems du Careme, en hiver, c'est-à-dire depuis la Saint– Miche! jusques à Paques à deux heures, en commençant de les son– ner à une heure et demie; et en été à trois heures et sonner à deux heures et demie et pendant l'Avents, on le commencera immédiate– ment après les vepres, soit les offices du chreur. Maladie de la reine. Ensuite de la maladie de la reine notifiée par la Cour à notre éveque, il a ordonné à tous les pretres d' ajouter à la messe la collecte Pro infirma. Plus il a ordonné d'exposer le Très-Saint à la messe capi– tulaire, après laquelle de chanter les litanies de la Sainte Vierge et de donner la bénédiction, ce que Monseigneur a fait pendant les trois jours avec le «stolon», précédée du son cles cloches. Mort de la reine. Le 23 septembre, survint par la poste la nouvelle de la mort de la reine, fille du roi d'Espagne, arrivée au chateau de Montcalier le 19 précédent. 179 M. le grand vicaire Millet, dans l'absence de l'éveque, ordonna en conséquerice de sonner à la volée la grande cloche pen– dant l'espace d'une bonne demi-heure dans toutes les églises, en meme tems que l'an sonnerait à la Cathédrale. De plus, on a ordonné à tous les prerres d'appliquer la messe Pro regina defuncta pendant cinq jours consécutifs sauf ceux qui avaient cles messes à chanter, plus encore pendant trois autres jours, sous la rétribution de 10 sols l'une. Monseigneur a ordonné aussi aux ecclé– siastiques de porter aux souliers cles boucles noires, et de ne porter aucune ceinture de soye pendant quarante jours. Service de la reine par la province. Le 12 octobre suivant, M. l'intendant Sommatis, au nom de la province, fit faire un service solenne! pour la reine Marie-Antoine- 179 Sur la reine Marie-Amoinette, cf. n. 93.