- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000

128 Lin Colliard Cathédrale, suivant la coutume immémoriale de notre Chapitre, nous lui avons présenté en conséquence deux requetes, dont l'une consistait à demander qu'il convoquat deux de nos chanoines, ainsi que nous prétendions avoir droit soit par titres, soit par la possession du centenaire; l'autre pour lui demander la suspension pendant six mais, de la vigueur des constitutions, attendu qu'il n'avait point consulté le Chapitre pour les faire ainsi que d ' usage, qu'il n'avait point donné un temps suffisant avant que de les mettre en vigueur, qu'il y avait des solécismes et de mots impropres. Mais il donna un décret négatif à toutes les deux requetes par un manifeste fait à part. C'est ce qui obligea le Chapitre à s'assembler extraordinairement pour délibérer en conséquence et on tomba d'accorci à interjeter un appel de déni de justice tant des constitutions que des visites, au royal Sénat de Savoye. C'est ce qui a été fait ensuite, en conséquence de quoi, on lui signifìa le 11 septembre les lettres citatoires du royal Sénat de Savoye, s'appellant camme d'abus tant des constitutions que du défaut d'accompagnement. Fete du Corps de Dieu. Le jour de la fete du Corps de Dieu, on n'a point chanté de messe capitulaire à la Cathédrale en 1785 et 1786, mais l' éveque, par je ne sais quelle idée, a dit la messe basse au maìtre-autel qui a servi de messe capitulaire. Le Très-Saint n' était point exposé suivant l' ancien– ne coutume. Il y avait diacre et sous diacre chanoines revetus de leurs tuniques, à ses còtés, sans chanter d'épìtre ni d'évangile, les deux assistans en chapes, chantres en chapes, le tout nomine tenus, sans chanter, ce qui faisait murmurer le clergé et le peuple à cause de la belle solennité du jour. Mais enfìn, on a usé de patience en attendant que le temps rétablirait les choses en leur «pristin» état. Ensuite on a chanté les nones qui ne se chantaient auparavant qu'après la proces– sion, et fìnalement on a fait la procession camme de coutume et il a fait dresser un autel près de la chapelle de la Miséricorde, 185 où il s'est arreté pour encenser le Très-Saint et donner la bénédiction. Ensuite, on est revenu à la Cathédrale où l'on a donné derechefla bénédiction du Très-Saint. I.:après-midi il est allé à Saint-Ours, où il a aussi assis- 185 Lactuelle église Sainte-Croix.

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