- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000

132 Lin Colliard Décret de Sa Grandeur Vu la liste sus écrite, par laquelle, après avoir oui !es députés du vénérable Chapitre de notre Eglise Cathédrale, nous avons fixé et déterminé l'heure à laquelle doit commencer le sermon un chacun des jours qui y sont désignés, nous ordonnons qu'elle soit observée invaria– blement dès à présent, et que le sermon soit a1moncé chaque fois par le son de la grande cloche, demi-heure auparavant, ainsi qu'il se pra– tique. Autre décret, ensuite d'une supplique de M. le prévot au sujet du sermon le jour de Saint-foconde Voulant aussi avoir égard aux représentations ci-jointes qui nous ont étéfoites par le très révérend seigneur Dondeynaz prévot de la dite Eglise au sujet de l'heure du sermon du jour de Saint-]oconde, éveque et second protecteur de ce diocèse, nous lui foisons observer qu'un quart d'heure plus ou moins de musique pendant !es vepres de ce jour-là, n'augmente– rait ni diminuerait le culte divin, puisque cette espèce de musique est tolérée plutot qu'approuvée par l'Eglise. Prenant ensuite en considéra– tion le dernier motifdes dites représentations par !eque! il expose que si on ne foit commencer le sermon du dit jour qu'à trois heures de l'après– midi, la durée des vepres et de la bénédiction qui le suivent, peut mettre le peuple dans le cas de ne sortir de l'église que de nuit, d'où ilpeut arri– ver des .ftìcheux inconvenients, nous voulons bien pour une aussi bonne raison, réunie à la circonstance de la petite durée de ce jour qui est un des plus courts de l'année, déroger au susdit règlement et fixer l'heure du commencement du sermon du jour de Saint-]oconde à deux heures et demie. Mais, par une suite de cette considération, nous espérons aussi que le dit vénérable Chapitre, réjléchissant que ces inconvenients sont bien plus à craindre lorsqu'on laisse la meme église ouverte en certainsjours de l'an– née, jusques vers !es dix heures du soir, au concours du peuple et qu'in– formé des ordres que Sa Majesté notre auguste souverain a foit publier dans l'année 1766, par lesquels il ordonne que !es cérémonies de l'église soient toutes terminées et !es églises meme fermées à demi-heure environ de nuit, se fora un devoir, ainsi que nous l'y exhortons, et en tant que de besoin ordonnons de nous communiquer et exposer dans quinze jours après la notification du présent, le détail du nombre des jours et des