- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000
12 Lin Colliard avec p romesse de le restituer au dit Monsieur Brune! ou à ses successeurs dans la dite chapelle bien entendu que Monsieur le chanoine sacristain qui sera pour lors, se foira rendre le susdit reçeu soit décharge en délivrant le dit calice en foy de quoy me suis signé Chabod chanoine sacriste. ]e soussigné ay reçu des mains du révérend seigneur chanoine Chabod le susdit calice avec la patène de manière que le billet que le dit révérend seigneur m'a fois reste nul. En foy ce 14 may 1736 C] Brune!. Nota que quand on chante quelque messe de Saint-Grat, ou il y a retribution, l'on ne donne aux diacres que double datte de chapellains, delibéré en plein Chapitre le 1" juin 1735. U Chabod chanoine». Au folio 3' est rapportée aussi cette note : Le 30 septembre 1730 on a délibéré au Chapitre que M le chanoine sacristain donneroit de l'ar– gent de la Sacristie, scavoir deux parpayoles toutefois et quantes que l 'on chanteroit à l'orgue des messes de dévotion, non comprises les dattes de chapelain et cela pour ]oseph Palais tant seulement et non aux organistes ses successeurs. Le Chapitre l'a révoqué. U Chabod Canonicus et Sacrista. Le manuscrit (21 x 15 cm) est constitué de 91 folios et remplit les années 1730-1784. Le Cod. 92, relié en peau, porte ce titre: Mémoires divers. Il mesure (26 x 21 cm) ; il comprend 186 pages et embrasse les années 1784-1792. Suivent d' autres notices éparses concernant le XIX<siècle et il se termine par la chronologie des chanoines sacris– tains de la Cathédrale (1350-1909). Au premier folio, on lit: Suite de ce qui s'est pratiqué dans la Cathédrale au sujet des messes, sépultures, dévotions et autres choses dès le 15 juin 1784 jusques au .. .. .............. 6 Malgré leur style indigeste, leur monotonie, leur «précision» fri– sant la vétille, ces journaux, ainsi que l'a remarqué Robert Amiet, 6 Le second rome du ]ourna l s'achève le l " novembre 1792 «date - affirme le regretté Robert Amiet (t le 23 janvier 2000) - à laquelle et pour une raison inconnue, il s'interrompt brusquement et définitivement>> . En fai t, le motif de la soudaine interrup– tion n'est pas difficile à deviner. C'est que le 10 septembre 1792, la France avait enva– hi la Savoie, et la vie calme et paisible qui avait jusqu'alors caractérisé la Vallée d'Aoste, venait d'ètre ébranlée à rous !es niveaux. C'était la guerre!
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