- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000

138 Lin Colliard et bien d' autres ecclésiastiques, curé et bénéficiers, etc. Ils n'ont pas poussé plus loin leurs tentatives qui seraient allés en fumée. Cloche bourgeoise. Le 21 mars 1790, la seconde cloche, dite la bourgeoise, 194 s'est cassée en carillonnant, et le 20 aout suivant an l'a fondue. Le 22 aout, l'évèque Salar l'a bénie au pied du clocher dans la prévòté, sous le nom de saint Grat. Elle pèse 129 «rups». On l'a monté au clocher le lendemain. Un mais après, an en a fait faire une autre du poids de 15 «rups» pour le carrillon du grand clocher. Mort de l'archidiacre Savoye. Le 31 octobre, M . l'archidiacre et chanoine Germain Savoye, 195 natif de la Cité, est mort après huit jours de maladie et a été enterré le lendemain après les vèpres. On a fourni vingt-quatre torches ordi– naires et quatre-vingt-seize cierges assez beaux. Et le Chapitre a four– ni deux torches du poids de 2 L. et demie, avec les armoiries du Chapitre attachées à icelles. Sa bière était couverte de mème que celle de san prédecesseur Monsieur De La Tour, mort en 1766. On a mis dessus sa bière sa cape d'hiver, san bonnet, ses bréviaires, le bàton de bois archidiaconal et un petit livre de droit. A cette époque, M. le chanoine doyen Barthélemy Millet a dit que c'était au chanoine semainier à faire la table du chceur aux fètes solennelles pendant la vacance et que si le bénéfice n'était pas rempli à la Chandeleur, ce serait au dit semainier à faire la distribution des cierges et que le reste d'iceux lui appartiendrait, et qu'il se rappellait que les choses s'étaient pratiquées ainsi pendant la vacance de M. l'archidiacre Borrettaz en 1751. 1791 Sonnerie pour la «retirade» du soir. Ensuite de l' ordre donné au Conseil de Ville par le commandant Villefallet de s'arranger avec un des Corps des trois Collèges pour 194 Cf. n. 85. 195 Cf. n. 127.

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