- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000

Vie liturgique et pratiques de dévotion à Aoste 143 faisante tous les Corps les uns après les autres en commençant par celui cles offìciers, ensuite ceux cles ecclésiastiques, passant enfin à ceux cles lai"ques. Un chacun, suivant les relations qu' on en a fait, a été très content et satisfait de sa réception. Il y eut l'illumination dans la ville trois soirs de suite, le jour de son arrivée et deux jours depuis la nuit dose jusqu'à dix heures. Le lendemain 23 du mème mois, à onze heures du matin, il assis– ta à la messe à la Cathédrale et dans le sanctuaire d'icelle, au milieu duquel était un prie-Dieu tapissé et coussiné où il se plaça. Monsei– gneur notre évèque qui l'accompagnait, se tenait à genoux par terre derrière lui. Et ainsi tous les jours de son séjour dans la ville, sauf pour l'heure à cause de ses différentes occupations et alors il en faisait pré– venir le sacristain pour arranger pour l'heure que ses occupations lui permettèrent. Le Chapitre, en Corps, l'attendit vers la porte méridio– nale de l'église faisant haie et le précéda immédiatement jusqu'au chceur et après la messe tourna l'accompagner jusqu'à la mème porte. Mais tout ce dernier cérémonial ne fut que le premier jour, parce que le prince ne le voulut plus pour ne déranger aucun de son occupation. Le jour de la Toussaint, il se rendit sans aucun accompagnement à la Cathédrale pour y entendre une messe avant les sept heures, après laquelle il se retira et à huit il retourna à celle de l'aumonier de son régiment qui se trouvait pour lors dans la ville. A onze heures, il tourna assister à sa messe au chceur avec l' entrain ordinaire. Nota que pendant cene messe quoique basse il y a toujours eu mustque. Laprès-dìner il se rendit aux vèpres. Il monta au jubé où l'on avait paré le prie-Dieu et le fauteuil du commandant en rouge, ayant reti– ré les bancs du Conseil de Commis tout à fait sur le derrière du jubé et laissé le susdit prie-Dieu et fauteuil dans son poste. Il y resta jus– qu'à la fin cles offices de ce jour ayant l'évèque derrière lui, sans prie– Dieu. Voici le cérémonial qu'on a pratiqué dans cene circonstance dans le chceur, du moins vis-à-vis de Son Altesse. Loffìciant avec les deux chantres ayant <fait> la génuflexion devant l'autel, se tournèrent du coté du jubé où était le prince et lui