- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000

L'origine des chants de Noel au Val d'Aoste (XV'-XVl' siècles) 531 ces compositions littéraires, donnant à la Savoie une prééminence dans la création et la diffusion cles noels. 63 Dans le cadre cles domaines savoyards, un discours particulier méri– te le Val d'Aoste, où les plus anciens témoignages de ce genre sont conservés dans cles livres liturgiques et non pas dans cles recueils impri– més ou manuscrits comme en France. Cette particularité nous entraine à une considération préalable: la présence de ces chants dans cles textes liturgiques permet de supposer un accueil favorable de la part cles insti– tutions religieuses et un usage largement diffusé dans tout le diocèse. Robert Amiet, le liturgiste lyonnais qui a longuement fouillé nos archives, a dépouillé ces ouvrages religieux en une série de volumes qui composent la collection cles Monumenta Liturgica Ecclesiae Augustanae. Dans le tome X de la susdite collection, le Corpus Hymnologicum Augustanum, 64 il individue trois chants se rapportant à l'Avent : Conditor alme siderum... 65 Verbum supernum prodiens a patre. .. 66 Vox clara ecce intonat. .. 67 sept se rapportant à la Noel : Ad cantus laeticiae... 68 A solis ortus cardine... 69 Christe redemptor omnium... 70 Corde natus ex parentis... 71 63 G. MOMBELLO, Considérations sur L'origine d 'un genre !ittéraire populaire: le noe!, op. cit, pp. 210-211. 64 R. AMIET, Corpus Hymnologicum Augustanum, Aoste, Musumeci Editore, 1989, (t. X des M.L.E.A.). Cet ouvrage sera cité dorénavant en abrégé: C.H.A. 65 Ibid., p. 213, n. 90. Cf. E. LAGNIER, Corp us Musicae Hymnornm Augustanum, Aoste, Tipografia Valdostana, 1991, (t. Xl des M.L.E.A.), n. 66. Ce volume sera cité en abrégé: C.M.H.A. 66 Jbid., pp. 690-691, n. 404. C.M.H.A. , n. 274. 67 Ibid., pp. 708-709, n. 418. Cf. C.M.H.A. , n. 284. 68 Ibid., p. 93, n. 5. Cf. C.M.H.A., n. 4. 69 Ibid. , pp. 90-91 , n. 3. Cf. C.M.H.A., n. l. 70 Ibid., pp. 192-193, n. 76. Cf. C.M.H.A. , n. 56. 7 ' Jbid. , pp. 231-232, n. 99. Cf. C.M.H.A., n. 72.