- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000
550 Sonia Trevisan fore[n}t imprimes q[ue} a cestepresente annee. Imprime a Lyon en la mai l son de Olivier Arnoullet. S. d., in-8, goth., 12 ff. Notre noel se trou– ve aux ff. 5r. - 6r [Biblioteca Colombina, cote 15.2.1]. Autres sources : J. Babelon, La Bibliothèque Française de Fernand Colomb, op. cit., p. 147, n. 155; H. Barrisse, Excerpta Colombiniana, op. cit., p. 141, n. 161; J. Baudrier, Bibliographie Lyonnaise, op.cit., t. X, p. 47; J. M. Maldonado, Biblioteca Colombina, Catalogo de sus libros impre– sos, t. V, p. 193; H: Vaganay, Les recueils de Noels imprimés à Lyon au XVI' siècle, op. cit., pp. 38-41. Le huitième noel, par contre, n'est attesté que par le manuscrit français 2506 de la Bibliothèque Nationale de Paris, aux ff. 37r - 37v. D'après l'examen des témoins, il ressort une donnée importante à propos du premier noel. Camme nous avons déjà eu occasion de le souligner, Aimé-Pierre Frutaz pense que l'auteur de ce chant n'est pas le chanoine François Borine, 168 parce que le chant en question fait partie du recueil de l'auteur français Lucas Le Moigne. 169 En réalité, ce texte est antérieur à 1520, l'année en laquelle le recueil de Lucas Le Moigne a été imprimé. En effet, il est attesté aussi par le manus– crit français 2506 qui constitue l'un des plus anciens témoignages manuscrits de noels et qui remante certainement à la fin du xvc siècle. 170 D'ailleurs, Julien Tiersot considère ce texte camme «le plus ancien parmi les noels français». 171 Cela nous permet d'affìrmer avec certitude que ce chant devait circuler largement avant d'ètre accueilli dans le recueil de Lucas Le Moigne. En plus, si l'on examine le comenu du recueil de ce noeliste fran– çais, on s'aperçoit que pas tous les textes présents ont été écrits par 168 A.-P. FRUTAZ, Le Fonti per la Storia della Valle d'Aosta, op. cit., p. 52. 169 Les Noelz de Lucas Le Moigne, curé de Sainct-Georges du Puy La Carde, op. cit., pp. 79-87. 17 ° Cf. supra, p. 547, note 164. 171 J. TIERSOT, La chanson populaire, dans Encyclopédie de la musique et dictionnai– re du Conservatoire, Paris, Delagrave, 1913-1931, en deux parries et 11 voli., deuxième partie, vol. V, p. 28868.
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