- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000

654 Séances de la Société M. Lin Colliard vient de para.ltre sous les presses de l'Imprimerie Valdotaine, soit envoyée à tous les académiciens au nom desquels le vice-président remercie M. l' assesseur. Séance publique À 15h40 la séance continue et elle est ouverte au public. M. le vice-président souhaite la bienvenue au nombreux public qui remplit la salle et excuse l'absence du président Mgr Albert-Marie Careggio, retenu par des engagements dus à sa charge, et de MM. Lauro-Aimé Colliard (présent par délégation), Rinaldo Comba, Gianni Mombello, Raymond Vautherin et annonce la prochaine parution par les soins de l'Académie et de l'Université de Turin de deux volumes de lettres de Mgr Bailly. Lordre du jour de la séance publique porte deux conférences: M. Pierre Dubuis Voyageurs indigènes dans les Alpes médiévales. Problèmes de mentalité et M. Giuseppe Roddi L'organizzazione feudale delineata dal Coutumier del1588. Les deux orateurs qui sont assez connus dans le milieu culture! valdotain ont attiré un nombreux public parmi lequel les académi– ciens n'étaient malheureusement pas trop représentés, ce qui fait soupçonner que plusieurs d'entre eux ne se soucient pas trop de la vie et des activités de l'Académie. Les deux orateurs ont été présentés par le vice-président M. Pierre-Georges Thiébat. M. Dubuis après avoir consacré quelques mots au role civilisateur de la route a abordé le thème très intéressant des conditions des voya– geurs et des rapports qu'ils avaient avec les habitants indigènes des pays traversés. Mais quels étaient-ils les voyageurs du Moyen-Age qui traver– saient nos vallées en descendant des cols alpins? D'abord ceux qui se déplaçaient à l' occasion d' événements religieux exceptionnels (Jubilés). Ils traversaient notre région, en deux ou trois jours, obsé– dés par le but de leur voyage, souvent effrayés par le pays qu'ils allaient traverser, surtout dans la partie du voyage consacrée à fran– chir les hauts cols par de mauvais chemins. Généralement les occa– sions de contacts des voyageurs avec les indigènes étaient limitées

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