- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000

Séances de la Société 661 irremplaçable [qui] par sa qualité littéral.re nous introduit véritable– ment dans le milieu de la vie parisienne». Mme Paola Cifarelli dans son intervention a présenté les lettres remontant aux années 1649-1650. Il s'agit de plus de cent lettres adressées la plupart à Marie-Christine de France duchesse de Savoie (Madame Royale), dont Mgr Bailly était l'informateur et à Guillaume-François Carron, marquis de Sommariva Perno et sei– gneur de Saint-Thomas de Cceur, secrétaire d'Etat du Duché de Savoie. Mme Cifarelli a remarqué que «encore plus que la nature cles informations qui sont contenues dans les lettres, la caractéristique qui distingue la correspondance de Bailly cles dépeches d'ambassade est le style élégant et varié, sachant meler aux conventions de la correspon– dance offìcielle le ton badin de la lettre mondaine. Lintéret de ces lettres est clone à la fois documentaire et littéraire». Le vice-président, M. Pierre-Georges Thiébat remercie vivement les orateurs dont les interventions ont été soulignées par de vibrants applaudissements de la part de l'auditoire. Il remercie aussi la maison d'éditions Musumeci de Quart (Ao) qui a soigné l'impression cles deux volumes qui ont été présentés et il donne le rendez-vous pour la séance d'automne. La séance est levée à l 7h15. ANNEXE AU PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE ACADÉMIQUE DU 17 AVRIL 1999 Présentation des deux premiers volumes de la correspondances de Mgr Albert Bailly (17 avril1999). En 1991, l'Académie Saint-Anselme avait organisé un Colloque international pour commémorer le troisième centenaire de la mort de Mgr Albert Bailly. A cette occasion, j'avais exprimé le souhait que cette manifostation puisse etre le prélude de nouvelles recherches sur cet éveque, qui a joué un grand role dans la Vallée, non seulement sur le plan reli– gieux, mais aussi sur le plan politique et administratif s'étant foit le champion de l'Intramontanisme et sur le plan culture!, en consolidant, surtout dans son clergé, la francophonie. Les fruits ne se sont pas foits