- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000
662 Séances de la Société attendre. En 1991, Luca Giachino publiait, dans la «Bibliothèque de l'Archivum Augustanum», les lettres que Mgr Bailly avait écrites de Ro– me et, l'année suivante, Maria Costa faisait paraitre, dans les «Mémoires de l'Académie Saint-Anselme» les actes du colloque de 1991. D'autres études ont étépubliées par la suite, mais aujourd'hui le Président de cette Académie, Mgr Albert-Marie Careggio, nous a réunis pour présenter les deux premiers volumes de la correspondance de ce Barnabite. Qu'il soit remercié pour l'aide généreuse qu'il nous a offerte, ainsi que l'Adminis– tration Régionale de la Vallée quifourni les fonds et Mademoiselle Maria Costa qui a été, encore une fois, la cheville ouvrière de cette entreprise. Mon but n'est pas celui d'illustrer le contenu de ces deux volumes dus à Luca Giachino et a Paola Cifo.relli. Ce sera à eux d'en parler. ]e me borne à signaler leur haute tenue scientifique. Ce que je voudrais communiquer à cette assemblée est le Jait que ces deux gros volumes ne constituent que le début d'une entreprise de longue haleine qui vise à la publication de toute la correspondance de Mgr Bailly. Elle comprend un millier de pièces, si l'on ajoute aux lettres de notre éveque aussi celles qui lui ont été adressées. Elle sont conservées, pour la plupart, aux Archives de l'Etat de Turin et elles ont déjà été toutes transcrites dans quatorze mémoires de diplome. Ce travail de défrichement attend maintenant une mise au net d'en– vergure et qui soit digne des deux premiers volumes qui viennent de paraitre et qui contiennent les lettres écrites par Bailly de 1643 à 1650. ]'annonce que le troisième volume estpret. Il est du à Madame Antonella Amatuzzi dont il constitue sa thèse de doctorat. Il contient les lettres remontant à l'année 1651. Madame Giorgia Puttero est en train de tra– vailler les lettres des années 1652 et 1653 pour sa thèse de doctorat. Lorsque ces quatre volumes auront paru, nous serons à un bon tiers de cette entreprise, dont je désespère de voir la fin, mais dont je suis heureux de voir au moins le commencement. Deux volumes seront encore nécessaires pour réunir toutes les lettres que A. Bailly a écrites de Paris, ensuite ilfaudra s'attacher à celles qu'il a écrites d'Aoste et qui se montent à trois cents pièces environ. A cet ejfet il faudra fai re appel à des compétences et à des bonnes volontés de la Vallée, parce que c'est ici, plutot qu'à Turin, qu'on pourra menerà bien cette entreprise.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=