- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000

Séances de la Société 665 mentale de M gr Edouard Brunod qu'est la collection-catalogue de l'Art Sacré en Vallée d'Aoste en 9 volumes. Cela dit, le vice-président laisse la parole au premier conférencier, M. Giorgio Aliprandi qui, d'après l'ordre du jour, va traiter de Il bicentenario del passaggio di Napoleone al Gran San Bernardo, sujet que M. Aliprandi abati avec l'aide de son épouse Mme Laura et qu'il va étayer par une série de diapositives. M. et Mme Aliprandi sont membres correspondants de notre Société dès 1980. Ils sont notam– ment les auteurs - avec Massimo Pomella - de l'ouvrage Le Grandi Alpi nella cartografia dei secoli passati, Ivrea, Priuli e Verlucca, 1974. Le 31 mai 1986 ils ont donné à l'Académie la conférence- repro– duite dans BASA II n. s. - Il confine itala-francese del Monte Bianco: due soluzioni per il medesimo problema. Le sujet des diapositives présentées par le conférencier puise dans les centaines de gravures, dessins et tableaux illustrant la deuxième campagne d'Italie de Napoléon l <' dans le but de renseigner l'opinion publique française sur le déroulement des opérations militaires. M. Aliprandi dresse d'abord un tableau de la situation stratégique au débur de la campagne que Napoléon conçoit commençant par le pas– sage d'un col alpin pour prendre à revers les Autrichiens en Lombardie. Quant à l'obstacle imprévu du fort de Bard qui cloua en Vallèe d'Aoste les troupes françaises pendant quelque six jours - chose qui aurait pu etre fatale à la bonne réussite de la campagne– l'accident est du à la mauvaise connaissance que Napoléon avait des lieux, n'ayant pu disposer des cartes de son géographe Bacler d'Albe qui avaient été pillées en Vallée d'Aoste meme quelques mois aupara– vant pendant la retraite des Français face aux Austro-russes de Souvorov. En revanche Napoléon put uriliser pour le plan de la bataille de Marengo la grande carte de Borgonio dans l' édition de Stagnone de 1772. Les diapositives des cartes géographiques, des gra– vures de la ville d'Aoste, du passage du Grand-Saint-Bernard, de la mort et du tombeau du général Desaix - qui avait retourné la situa– tion à Marengo en y trouvant la mort - se révèlent particulièrement saisissantes et parfaitement intégrées à l'exposé qui s'achève sur la question du dédommagement que le meme Napoléon accorda aux chanoines de l'Hospice du Grand-Saint-Bernard et de celui que - quelque deux cents ans après l'événement- la France du président

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