- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000

76 Lin Colliard à sa détermination du 28 avril 1764 a ajouté et déterminé le 20 du meme mois qu'on ferait cette fete solennelle. Ce que Monseigneur l'éveque a approuvé non seulement à l'égard de la Cathédrale, mais encore pour ceux du diocèse qui disent l'office à l' usage d'Aoste. 118 q - Lacune dans le texte. 118 A ce poim, la copie du XIX' siècle du prieur Gal a la note suivante: «Des Messieurs de la Cathédrale et d'autres doutem si cene relique est de St. Anselme de Cantorbéry ou de St. Anselme de Lucques. Pour éclaircir ce doure, j'ai prié Monseigneur André Jourdain éveque d'Aoste de vouloir bien prendre des informations exactes de S.E. le cardinal archeveque de Bologne. Voici la réponse in parte qua qu'il en reçut: "Nell'Archivio di questo Demanio si rileva che sino all'anno 1759 gli Assunti dell'Abbadia di Santo Stefano inviarono a codesto Monsignore Corsini la reliquia di S. Anselmo con sua autentica, ma non si rileva se essa appartenesse a S. Anselmo cantua– riense o a S. Anselmo vescovo di Lucca. Ho praticato le più minute ricerche, e non mi fu dato di venir in chiaro a quale de' due accennati santi appartenga codesta reliquia. - Bologna 31 agosto 1841 -Servir. vero C. Card. Oppizzoni". Je tiens cene lettre que Mgr a eu la bonté de me remettre. De plus, j'ai prié Monseigneur de vouloir bien faire des démarches pour en obte– nir de Canrorbéry; il s'y preca bien volontiers et M r. le comte de Pollon, Ministre de S.M. sarde près la Cour d'Angleterre, ne manqua pas de faire des recherches à Cantorbéry, mais infructueuses, comme consce par sa réponse à S.E. Mr. le chevalier César de Saluces auquel Mgr avait écrit; la lenre de l'ambassadeur est du 11 janvier 1842. J'en ai une copie. Lord Clifford que j'ai eu l'honneur de voir, ainsi que de lui parler à Pré-Saint– Didier, le 28, le 29 et le 30 juillet 1841, avec Mr. son frère, sa belle-sreur (soeur d'un cardinal), sa nièce et son neveu, tous très fervents catholiques, a dir qu'il n'a point vu figurer les reliques de St. Anselme de Canrorbéry dans le catalogue des reliques de Rome où il avait passé l'hiver de 1840, et qu'on n'en trouve point à Cantorbéry, où les pro– testans ont tout exhumé et détruit les reliques des sainrs; mais qu'on en trouverait peut– etre dans la Normandie où l'on en avait exporté et où St. Anselme est en vénération. Ce Lord est surtout grand amateur des écrits de St. Anselme et du vénérable Bède. Je rapporterai, pour l'édification du lecteur, que Lord Clifford repartit le 30 juillet pour la cité d'Aoste, avec sa suite, pour y faire ses dévotions le jour de S. lgnace (jour où il ne fai t jamais voyage); il fie aussi ses dévotions le lendemain, qui était un dimanche, dans l'église du Collège des RR.PP . Jésuites. Le soir de ce dimanche il assista dans la Collégiale à l'office du Sacré Coeur de Marie, y étant lui-meme associé en France; puis ayant appris avec un grand plaisir que St. Ours était écossais, il visita la chapelle soure– raine et passa avec une foi vive sous l'aurei en se trainant. Le l " aoiìt - Gal chanoine>>. Cetre «dévotiom> était encore pratiquée vers la moitié du XX' siècle. Cf. Dévotions curieuses de la vieille Aoste in La Vieille Aoste, cit., II, p. 44-48.

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