- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2000
Vie liturgique et pratiques de dévotion à Aoste 97 pretres la collecte Pro infirmo, en invitant les fìdèles par une affìche que l'an a mise aux portes d'icelles, à y venir prier Dieu non seule– ment pour le rétablissement de sa santé, mais encore principalement pour obtenir du Seigneur les graces dont il avait besoin dans ses der– niers moments. Dans la Cathédrale, l'on a chanté solennellement la messe Pro infirmo, sans cependant exposition des reliques. .Con a donné aussi la bénédiction du Très-Saint Sacrement, tous les jours de sa maladie, après la grand-messe et vepres, précédée des litanies des saints, ensuite du psaume Qui habitat in adjutorio altissimi ou tel autre semblable, ensuite les oraisons camme dans le rituel Pro infir– mis, O sacrum, etc. Nota qu'on avertissait le peuple par le son des cloches. A sa mort qui était arrivée vers les onze heures du soir du 29 novembre, camme on avait aucun mémoire de l'usage à cet égard, au lieu de faire son– ner les cloches dans toutes les églises de la Ville et du Bourg ainsi qu'on a su par après avoir été pratiqué dans des pareilles circonstances vis à vis de ses prédecesseurs, on s'est contenté de faire sonner la gran– de cloche à la Cathédrale, demi-heure après son décès et l'an n'a sonné ailleurs qu'assez tard le lendemain matin, lequel jour après la grand-messe l'on a tenu une assemblée capitulaire où l'on a conclu entre autres choses, de ne laisser que deux jours d'intervalle entre la mort et la sépulture, dans la crainte qu'il ne lui survint quelque infec– tion soit à cause de la chaleur de la chambre où on l'avait exposé, soit du concours du monde qui y était toujours, soit de la chaleur et des torches et cierges ardents qui entouraient le lit de parade où était placé le pontife revetu de chasuble violette avec une mitre bianche sur la tete ayant à ses còtés sa crasse d'argent, soit à cause qu'il n'avait pas été embaumé, ce qu'on ne sache pas s'etre pratiqué en d'autres occa– sions, faute de personnes qui en sussent le métier. Le lendemain matin de sa mort qui s'est rencontré par le jour du premier dimanche d'Avent, on a célébré, au compte de la sacristie une messe basse au chceur De die et le surlendemain on y a chanté solennellement une messe De obitu au chceur après la messe capitu– laire, avec chapiers et diacre et sous-diacre chanoines, aussi au comp– te de la dite sacristie. .Con <a> allumé sur l'autel six gros «Candelons». Il faut remarquer que dans la chambre où était exposé le défunt,
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