- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2003
Le chateau de Quart 361 Région Vallée d'Aoste en 1951 ; toutefois, ce n'est que vers le milieu des années quatre-vingt que l'Administration régionale a pu lancer et mettre en ceuvre un programme de connaissance et de restauration de cet ensemble architectural. 8 Pour des raisons financières et de répar– tition des ressources intérieures, les travaux ont été suspendus au début des années quatre-vingt-dix, puis ils ont redémarrés en 1998, grace à un important financement de l'État. Compte tenu de la nécessité de procéder d'une manière efficace à la restauration et à la valorisation de ce chateau, en 1999, la Surin– tendance régionale des Activités et des biens culturels a créé un pre– mier groupe de travail chargé de mettre en évidence des lignes essen– tielles pour l'exploitation future du batiment. Dans san analyse, ce groupe de travail, après avoir passé au crible les nombreuses propositions de réutilisation de l'édifice avancées au cours des années précédentes, a souligné surtout la nécessité de ne pas altérer ou dissimuler l'identité historique du chateau et les diverses fonctions qu'il a assumées au fil du temps par l'introduction d'activi– tés incompatibles ou insoutenables. 9 Étant donné la morphologie de l'ensemble, les premières indications de .principe élaborées ont été les suivantes : nécessité de dresser un projet de restauration tenant compte des spécificités des différentes constructions ; nécessité d'envisager une ouverture saisonnière éventuelle du site, compte tenu des difficultés d'accès et de san isolement par rapport au centre habité; nécessité de prévoir une visite, à l'intérieur, non pas guidée mais libre, en raison de la complexité de l'ensemble architectural. Les observations générales formulées par le premier groupe de tra– vail ont été partagées par une seconde commission expressément cons- 8 Voir en parriculier le paragraphe relarif aux Travaux réalisés par l'Administration régionale, pp. 373-375. 9 Les hypothèses formulées avaient en commun l'inrroduction de fonctions sus– ceptibles d'avoir un impact considérable, ne tenanr pas compre de la capacité de char– ge des structures et de la nécessité qui en découle d'une adaptation des installations.
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