- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2003

372 Surinrendance des Activités et des biens culturels Aux abords de la chapelle, au Nord-Est, se trouve un édifìce à deux étages (L) utilisé lui aussi à cles fins agricoles ou pour la pro– duction de denrées alimentaires camme en témoignent les traces de SUl e. De la chapelle, le sentier s'élargit pour former une seconde cour (ill. 15) sur laquelle donnent les pièces du rez-de-chaussée étage cles corps de batiments situés au Sud (B) età l'Ouest (C). Lintérieur du corps Sud est actuellement subdivisé en de nombreuses pièces, alors que d'après les sources d'inventaire et les sondages effectués sur les murs il n'était auparavant constitué que d'une unique vaste salle (magna aula). Les restes d'une cheminée monumentale se trouvent encore dans la partie Ouest (C), à l'intérieur d'un local destiné autre– fois à la cuisine. Un escalier antique et une passerelle couverte per– mettent d'accéder au second étage. Le complexe de batiments D a été en partie détruit suite à un incendie dans les premières décennies du xx e siècle; 25 à l'heure actuelle, ces édifices sont en ruine. Au point le plus élevé du site se trouve le donjon (M, ill. 18, 19) divisé, à l'intérieur, en deux étages. Du rez-de-chaussée on accède à un autre petit local annexe. Le donjon a été plusieurs fois remanié et réadapté, coinme le démontrent aussi bien les courtines extérieures que les rajustements intérieurs tout à fait évidents (niveau du plan– cher, dimensions cles ouvertures, etc.). Sous une fine couche de badi– geon, les maçonneries de la première salle au rez-de-chaussée présen– tent à l'intérieur les traces d'un cycle de fresques à thème profane (ill. 43, 44, 45, 46). 26 Il existe en plus cles batiments indépendants à l' extérieur. Un édifice rural à l'état d'abandon, habituellement défini camme la le meme musée se trouve une autre sculpture intéressante pour l'histoire de la famille de Quart: il s'agir du très beau sceau funéraire de l'éveque Eméric de Quart (le second portant ce nom), de 1371 (cfr. BRUNOO-GARINO 1996, p. 141). Récemmenr Giovanni Romano en a rappelé l'importance pour la reconstruction du profìl artistique de la Val– lée entre le XIV' et le XV' siècle (ROMANO 2001, p. 66). 25 NIGRA 1974, p. 78. 26 Au sujet de ces fresques, voir infra l'érude de Daniela Vicquéry, pp. 412-418.

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