- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2003

Le chdteau de Q;tart 409 de Pramotton), Oyace (la Tornalla), Perloz (chateau de Suzey) et La Salle (chateau du Chatelard). Ce noyau primitif, compte tenu de l'évolution successive, devrait remonter à la seconde moitié du XJ< siècle ; la datation tient aussi compte de la technique de construction et du type de mortier employé. Les nombreuses transformations de la tour, exécutées après sa construction, ne permettent pas de défìnir totalement le noyau origi– ne! ; de plus, sur le mur orientai est visible un redan qui souligne la presque totale reconstruction de celui-ci. À cause des changements successifs d'utilisation de l'édifìce tout entier, d' autres grandes modifìcations ont été apportées régulière– ment jusqu'à l'époque moderne. III.l.3.2. Phase II La seconde phase de construction, presque contemporaine de la première ou de peu postérieure, 49 est caractérisée par l' agrandisse– ment du noyau primitif qui, du point de vue typologique, est assi– milable au chateau primitif ou germanique (ill. 35) ; le complexe prend, dans les grandes lignes, l' aspect actuel. Pendant cette période, · on a construit le rempart crénelé extérieur qui, malgré des réfections et des modifìcations, recalque en grande partie l'actuel à l'exception, comme nous l' avons déjà précisé, de la portion Sud-Ouest, modifìée par l'insertion du corps d'habitation du XIV<siècle. À cette époque, on ajoute la chapelle, un corps d'habitation, peut-etre adossé au còté Ouest de l' enceinte, et la citerne. Pour l'heure, il n'est guère possible de vérifìer l'existence ou non de tours le long de la courtine. Dès l'origine, l' entrée devait se trou– ver en correspondance de l'accès actuel et il semble qu'il faille exclu– re que la porte ait pu s'ouvrir dans l'angle Sud-Ouest, compte tenu du fort dénivelé que l'on aurait du franchir pour accéder à la cour inférieure. À ce sujet, il faut signaler que l' arete Sud-Ouest de 49 I.:absence de relations stratigraphiques entre l'enceinre qui enroure le donjon et celle plus étendue qui délimite l'éperon rocheux ne permet pas de définir la chronolo– gie des consrructions et, par conséquenr, à ce stade des érudes, nous préférons parrager les constructions en deux chanriers différenrs.

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