- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2003

Bibliographie 441 société médiévale valdotaine. La première étude, Conte e vescovo in Valle d'Aosta (secoli Xl-XIII), déjà parue en 1988 dans le Bollettino Storico-Bibliografico Subalpino l 09 et enrichie dans BAA par une « nota aggiuntiva », analyse l'origine et la progression du pouvoir comtal de la Maison de Savoie à Aoste et dans la Vallée en les rattachant à la nature mouvante des rapports reliant le comte de Savoie à l'éveque d'Aoste. Origine eprerogative dei vis– conti di Aosta, ètude inédite, analy– se, en partant des << chartae augusta– nae >>, la fonction publique et l'éten– due du pouvoir du vicomte dans notre région. Déjà publiée dans les Actes du Colloque international d'Aoste de 1991 à l'occasion du VIII< centenai– re de la Charte des Franchises, la troisième étude, La « libertas » aosta– na e le libertà delle città italiane : un confronto possibile ?, répond par l' af– fìrmative à la question posée par son titre. Una comunità di canonici riformati nei secoli XII eXIII: il capi– tolo di S. Orso ad Aosta, quatrième étude, inédite, analyse en profon– deur le role des chanoines de Saint– Ours dans la vie religieuse, écono– mique et sociale de la Vallée d'Aoste des siècles centraux du Bas Moyen Age. La reconstitution de la nature de la réforme de 1132-33, des rap– ports avec le chapitre de la Cathé– drale et avec l'éveque, du patronat sur les paroisses et du patrimoine foncier de la Collégiale permet à Barbero d'assimiler les effets de la présence des chanoines de Saint– Ours dans notre Vallée aux résultats produits ailleurs par la présence des cisterciens, avec en plus, à còté de l'accumulation d'un patrimoine rural, l'influence sur le marché immobilier citadin, en l'occurrence celui de la ville d'Aoste. La cinquiè– me étude, elle aussi inédite, s'occu– pe de la Ramificazione dei lignaggi e formazione dei territori signorili in Valle d'Aosta all'inizio de/XIII secolo. Les cas exemplaires portés sont celui des seigneurs de Bard, celui des De Porta Sancti Ursi se divisant en sei– gneurs de Quart et seigneurs de Verrès, et celui des vicomtes d'Aoste donnant ongme aux branches séparées des seigneurs de Challant, de Chatillon et de Cly. Cette étude appone une clarifìcation exemplaire dans le fouillis des questions généa– logiques et successorales. · Nous croyons dans ce sens ren– dre service au lecteur non spécialiste en précisant que, à la page 178, le personnage que Barbero indique du nom d'Iblet n'est nul autre que Ébal le Grand. La sixième étude, déjà pu– bliée en 1988 dans un ouvrage col– lectif sur la noblesse, prolonge en quelque sorte le sujet de la cinquiè– me en suivant les vicissitudes valdo– taines de la Maison de Challant entre le XIVe et le XVI< siècle du point de vue des rapports avec l'au– torité centrale des comtes puis ducs