- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2003
460 Séances de la Société Liturgica Ecclesiae Augustanae auxquels il travailla, pendant ses va– cances d' été dans notre Vallée, chaque année sans interruption de 1974 à 1992. LAcadémie avait reconnu ses mérites exceptionnels en lui décernant la « Médaille de Saint-Anselme » lors de la séance du 4 mai 1985. Le 12 février 2000 s'éteint à Aoste, à l'age de 97 ans, M. le cha– noine AUGUSTE QUEY, originaire d'Ayas. Responsable pendant qua– rame ans de la formation cles séminaristes, il avait été élu à l'Acadé– mie en 1975. Nous avons tous connu san attachement à notre patri– moine linguistique et culture!, san érudition dans le domaine de l'histoire locale et de l'histoire de l'art. Le 30 mars 2000 meurt à l'hopital d'Aoste M. ANSELME LUCAT, secrétaire de notre Académie et vice-président de la Société Valdotai– ne de Préhistoire et d'Archéologie. Le l er avril suivant ses obsèques sont célébrées à Aoste en l'église collégiale de Saint-Ours, tandis que l'enterrement de san corps morte! a lieu à Torgnon où notre confrè– re était né le IO décembre 1922. Ancien fonctionnaire de l'Adminis– tration régionale, M. Lucat s'est toujours fait remarquer pour sa modestie, san style de gentilhomme, sa disponibilité et sa culture qu'il n'aimait pas étaler. Journaliste et historien, il avait été élu à l'Académie en 1966. Parmi ses derniers ouvrages parus figure la bio– graphie du général Chatrian, Luigi Chatrian. Un valdostano al servi– zio della «grande» e della <petitepatrie». Inutile de dire que l'Académie a perdu avec Anselme Lucat un confrère irremplaçable. Le 30 avril 2000 sont célébrées en l'église Saint-Étienne à Aoste les obsèques de M. ]EAN PEZZOLI, mort à l'age de 74 ans. Élu à l'Aca– démie en 1974, il avait consacré toute sa vie à l' école valdotaine : d' abord instituteur, puis directeur didactique, inspecteur, président de l'IRRSAE, coordinateur de« Pax Linguis ». Défenseur et promo– teur d'un bilinguisme réel, il avait vu san engagement pour la langue française reconnu parla remise des « Palmes Académiques », presti– gieuse décoration décerné par le gouvernement français. La première conférence qui suit l'intervention du vice-président est elle aussi consacrée au souvenir d'un académicien récemment dis– paru. Le Pr Bruno Orlandoni commémore en effet le chanoine Louis Carino mort le 17 novembre 1999. Orlandoni brosse le portrait de Carino en éclairant surtout de sa personnalité le coté historien de l'art
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