- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2003

478 Séances de Id Société recherches. Les ouvrages Italo Mus, un pittore valdostano (1968) et Il Battaglione sciatori Monte Cervino (1984) comptent parmi ses nom– breuses publications. M. Dujany termine son allocution en présentant, au nom aussi de l'Académie, ses condoléances à l'épouse de M. Cossard, Mme Rena– ta Delfino, et à sa fìlle Giuliana. Notre vice-président passe alors la parole au chanoine du Grand– Saint-Bernard Joseph Vaudan pour l'hommage au souvenir du cha– noine Lucien Quaglia. Né à Vouvry le 25 avril 1905 d'une famille originaire de la Pro– vince de Verceil, profès au Grand-Saint-Bernard en 1925, ordonné prètre en 1931, le chanoine Quaglia fréquenta l'Université de Fri– bourg et celle du Latran. Au sein de sa Congrégation, il recouvra plu– sieurs charges, soit à l'hospice du Grand-Saint-Bernard soit dans les dépendances de la Prévòté, dont il put fouiller et classer toutes les archives. La vie de saint Bernard et l'histoire de l'hospice du Monjoux le passionnaient tout particlièrement. Son ouvrage plus imposant, La Maison du Grand-Saint-Bernard des origines aux temps actuels (1955) est une vraie mine de données dont les fìlons attendent encore d'ètre exploités. Le calme de M. Quaglia était proverbial, son esprit de pau– vreté tangible, sa piété vraie et discrète. Il fut surtout un Homme de Dieu, camme le témoigne une douce prière composée par lui mème pour ses 50 ans de sacerdoce en 1981, avec laquelle M. Vaudan conclut sa cornrnérnoration. La conférence successive, sur les barons Perrone di San Martino et les rnines de cuivre d 'Ollomont, est tenue par M. Corrado Binel. D'après une tradition, la famille Perrdne aurait été originaire de Valtournenche : érnigrée en Canavais vers le rnilieu du XV<siècle, elle s'adonna au cornmerce en faisant fortune avec les fournitures ali– mentaires aux armées de l'Espagne et de Savoie en guerre contre la France. Charles Perrone obtint en 1604la comté de San Martino, en 1612 la baronnie de Quart, avec ses dépendances, et en 1613 la sei– gneurie de Saint-Vincent et de la Rivière de Montjovet. Ce fut le général Charles-Philippe qui entarna l'exploitation cles mines d'Ollo– mont, en société avec le baron Ferrod. La collaboration entre Charles Balthasar Perrone et le capitain Esprit-Bénoit Nicolis de Robiland-