- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2003
Nécrologies 501 renouveau de la Vallée d'Aoste. Aimé y collabora et fut parmi les plus assidus. Malgré son jeune age, ses apports à cette rubrique montrent une grande maturité intellectuelle. Dans ces premiers articles, il étale déjà ses points de vue sur les problèmes valdòtains, ancrés sur le bino– me« tradition et progrès »qui fut celui de ses maìtres. Il suffit de pen– ser à ses vues sur l'agriculture qui au milieu du siècle à peine écoulé constituait encore l'activité principale de la majorité de la population d'origine valdòtaine. Or, Chenal pronant le développement de cette branche de l'économie affirmait que notre agriculture avait besoin d'une grande spécialisation de nos cultures et qu'il n'y avait que l'éco– le d'agriculture qui puisse réaliser cette transformation. Et il ajoutait que l'on ne pouvait « jamais atteindre cette transformation sans la présence de paysans spécialisés qui répandent dans les campagnes les notions de zootechnie, d'agronomie et de technologie, apprises à l'école ». On comprend la modernité de sa pensée. Sa collaboration intelligente et constante à « Le Pays d'Aoste » lui valut, lorsqu'il n'avait pas encore accompli ses vingt-trois ans, d'en ètre nommé directeur, fonction qu'il remplit du l er février 1953 au 10 mai 1959, date à laquelle ce journal cessa de paraìtre. Tous les articles qu'illui fournit mériteraient bien d'ètre recueillis et étudiés, car on y découvrirait profondeur de pensée, amour pour le Pays et espoirs et conseils pour le maintien de ses traditions et de ses valeurs authentiques et pour le développement social, économique et cultu– re! du pays. En mème temps, ses intérèts pour la sauvegarde de la personnali– té spécifique de notre région et sa sensibilité I'amenèrent à s'occuper aussi du maintien cles traditions valdòtaines. Membre du Comité cles Traditions Valdòtaines, il en assuma, le 21 juin 1950, la charge de secrétaire adjoint. Depuis lors, il porta toujours sa contribution assi– due et efficace au Conseil de Direction de l'association et il rehaussa parsa piume la tenue de la revue «Le Flambeau», organe trimestriel du C.T.V. En 1960, avec un nombre restreint d'amis, il fut l'un cles promo– teurs de la renaissance de cette revue qui, en 1954, pour cles raisons de myopie politique de la part cles gouvernants du moment, avait cessé de paraìtre. Depuis la reprise de la revue et jusqu'à nos jours,
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