de Saint Anselme Nouvelle Série - Académie

136 Viviana Maria Vallet vécu à sa destruction ont été attribués par la critique à la troisième ou quatrième décennie du XV<siècle. 37 Du point de vue morphologique, comme l'a souligné la critique, deux d'entre eux (nos 199, 201) sont apparentés par la forme et la typologie (reproduisant le typique exem– ple " en boutons ") , alors que le troisième (n° 200) se différencie par ses proportions plus élancées et le dessin des palmettes, exécuté de manière nettement graphique. 38 Selon les indications de Dominique Noussan, qui en fut le donateur, les trois chapiteaux avaient été sauvés par des citoyens et réemployés dans une cave d'Aoste, passée à la famille Fusinaz, à laquelle le chanoine les acheta en 1926. 39 Les chapiteaux, qui avaient été restaurés à l'occasion de l'exposition de 1986 sur l'église franciscaine, ont subi récemment un nouveau net– toyage. Cette opération, réalisée par l'entreprise Doneux de Turin, a per– mis d'enlever les poussières superfìcielles qui s'étaient déposées entre-temps et de restituer ainsi aux ouvrages la blancheur éclatante du marbre. Deuxfragments de peintures murales (n•' d'inv. 189, 190) On peut encore rapporter au complexe franciscain deux fragments de peintures murales représentant des tetes de saints. Bruno Orlan– doni, y reconnaissant Saint-Jéròme dans le désert et Saint-Pierre libéré de prison, et supposant que les deux fragments appartenaient vraisem– blablement à un cycle de peintures de grandes dimensions, a fait le 37 S. BARBERI, Sei capitelli, 1425-1430, in La chiesa di San Francesco in Aosta, sous la direction de B. ORLANDONI, Torino 1986, pp. 248-249; Idem, Il Romanico... , pp. 350-351, pl. 505, 507, 508. 38 S. BARBERI, Sei capitelli.. . op.cit., p. 248. 39 D . NoussAN, lnventaire... op.cit., n"' 6, 7, 8: "Trois chapiteaux en marbre blanc de l'ancienne église de Saint François à Aoste. En 1800, !es Cordeliers ayant été expul– sés de notre Cité par ordre de Napoléon, rour leur vaste couvenr et leur église, batis en 1353, furent détruits en 1836 et servirenr, sur la proposition du Syndic, le baron Emma– nuel Bich, à la construction de notre monumenral Hotel de Ville, à l'exception des maté– riaux qui furenr emporrés par !es habitants. Au nombre de ces matériaux, furenr !es trois chapiteaux susdits, qu'un individu transporra dans sa cave près du Palais de Justice pour y servir de supporr à ses ronneaux. En 1926, ils me furent vendus par !es deux demoisel– les Ida e Alice Fusinaz qui possédaienr alors cetre cave ".

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