de Saint Anselme Nouvelle Série - Académie
L'Académie de la Val d1sère 181 l:Académie a demandé la conservation des 4 derniers piliers qui signalent eneore aujourd'hui, l'emplacement des anciennes salines de Moutiers. Et, puisque de nombreux: oratoires sont encore présents dans le paysage de la Tarentaise, il est permis de penser que leur repérage, effectué par des membres de l'Académie, a pu donner des arguments à ceux: qui revendiquent la conservation d'un petit patrimoine, témoin émouvant du passé. Les documents qui permettent d'écrire l'histoire d'un pays sont une part importante de son patrimoine. l:abbé Hudry constatait l'énorme travail accompli par les membres de l'Académie. " Les 3 volumes de documents ont un particulier intéret, stirtot.it le premier ; en 720 pages, il donne les documents essentiels sur l'his– toire de l'archeveché de Tarentaise ... ". Les volumes des Mémoires sont de qualité inégale ; certains sont " bourrés de faits tandis que les autres sont reuvres de polémique où le chauvinisme utilise toute catégorie d'arguments ". Beaucoup restent " des ouvrages de référence irrempla– çables " car leurs auteurs ont eu accès à des archives aujourd'hui dis– parues ou à des témoignages de personnes relatant des faits contem– porains ou transmettant une mémoire. C'est particulièrement vrai pour les monographies des paroisses, réalisées par les chanoines Richermoz et Emprin au début du xxe siècle. Ils ont rassemblé des renseignements puisés dans les archives communales et paroissiales de toute la Taren– taise, " une mine incroyable de renseignements ". Enfin, je vais évoquer un souvenir personnel: des archives étaient enfouies parmi les tas de charbon dans les caves de l'ancien tribuna! de Moutiers ; l'abbé Hudry entreprit de déménager ces archives ; on les déposa dans les greniers de l'éveché ; bien des années plus tard, ces documents ont rejoint les archives départementales. Larchéologie a toujours intéressé l'Académie et nous avons vu son action à Aime. Ses membres ont apporté des objets au musée, ils ont aussi étudié les vestiges encore visibles. Etienne-Louis Borrel, archi– tecte, vice-président de l'Académie, fit de nombreuses communica– tions qui servirent à alimenter ses ouvrages. Dans Les Ceutrons, il pré– sente l' état des restes des périodes protohistoriques et romaines en Tarentaise ; dans Les monuments anciens de Tarentaise en 1884, il donne aux: chercheurs une base sans laquelle il serait aujourd'hui impossible de faire la description de certains monuments, meme si parfois, ses
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