de Saint Anselme Nouvelle Série - Académie

26 Pierre-Georges Thiébat saire - et M. Lin Colliard est en train de vivre sa cinquantième année d'académicien de Saint-Anselme, représentant ainsi à lui seul un tiers de la vie de notre Académie et en détenant le record de la plus précoce cooptation - il avait alors vingt et un ans - au sein de notre Compa– gnie, son cousin M. le Pr Lauro-Aimé Colliard le dépassant toutefois dans l'ancienneté académique, ayant été reçu parmi les académiciens en 1952. Nous leur présentons toutes nos félicitations et n' oublions pas non plus de rendre en meme temps hommage à notre doyen, M. le chanoine Charles Bovard, qui est entré à l'Académie en 1938. Je tiens aussi à remercier ici tous les académiciens car, peu ou prou, ne ftlt-ce que par leur seule présence dans les rangs de notre Société, tous ont contribué à la venue de ces journées de célébration du 150èmc anniversaire académique. En cette heure le devoir de gratitude me porte à avoir souvenance en particulier cles confrères que j' ai còtoyés dans le Bureau de la Présidence académique et qui nous ont quittés pour rejoindre saint Anselme dans la gioire de N otre Seigneur Jésus-Christ. En premier lieu le Président, M. le comte Hector Passerin d'Entrèves, disparu en 1990, dont l'aristocratie de l'ame et du savoir rejaillit sur l'Académie qu'il conduisit de 1981 à 1988. Ensuite M. Mario Orlan– doni, mort à la fin de 1993, le numismate de renommée internatio– nale qui fut Conservateur de notre Musée académique. Et enfin le Secrétaire M. Anselme Lucat, décédé le 30 mars 2000 en privant ainsi l'Académie d'un dévouement et d'une activité admirables. L'hommage rendu aux défunts n'amoindrit pas à mes yeux les mérites cles vivants en charge, avec qui je souhaite pouvoir longtemps travailler. Que soient clone remerciés, pour leur apport irremplaçable à l'action de l'Académie, le Vice-président M. Joseph-César Perrin, le Secrétaire M. Ornar Borettaz, le Conservateur du Musée M. Damien Daudry et la Bibliothécaire Mme Maria Costa qui se charge du péni– ble travail d'assemblage cles textes de nos Bulletins. De meme je sais gré aux Académies et aux Sociétés consceurs qui par leurs délégués présents ici aujourd'hui ou par n'impone quel autre moyen nous ont fait l'honneur de nous témoigner leur affection et leur solidarité. Le sujet choisi pour etre illustré dans les conférences qui ani– meront ces deux demi-journées ne pouvait d'ailleurs que polariser l'at– tention et l'intéret de toute association ayant pour but de garder et de