de Saint Anselme Nouvelle Série - Académie
148 Alessandro Celi l. La mission du premier commis est d'avenir les autres commis et non pas de demander au vibailli de les convoquer, faure de quoi l'evesque premier commis seroit le valet d'un paisan, qui auroit besoin du Conseil puisqu'ill'envoieroit ledit evesque demander au seigneur vibailli, procédure qui constituerait une absurdité; 2. La mission du vibailli est d'autoriser la réunion et non pas de la convoquer. S'il devait s'occuper de la convocation, il n'aurait nul besoin de délivrer une autorisation puisque l'autorité accordant cette autori– sation serait la mème qui devrait la recevoir; 3. Le vibailli doit, en revanche, prendre part à ladite réunion, sous peine de nullité de celle-ci, mais cette disposition implique que l'au– torité qui convoque la réunion n'est pas celle qui doit en garantir la validité. A qui clone la tache de la convocation, sinon au premier Com– mis, qui tamquam caput representat et continet eminenter totum corpus consilii secundum omnes doctores? 4. Le vibailli n'a pas le droit de parole au sein du Conseil, mais il fait l'office de simple notaire, puisque il ne fait qu'y prononcer !es voix des seigneurs comis. Voilà pourquoi il n'estpas donc proprement du corps des Commis, quoiqu'il soit le chefdu Conseil, et a proprement parler in n'est que l'ame assistante et estrangere de ce corps et le premier comis en est comme l'ame nature/le et substantielle, nefoisant qu'une mesme chose avec le corps. C'est donc à luy de le mouvoir et de l'assembler; 5. Et encore, le due ne convoque jamais le Conseil du Pays, mais demande aux commis de le convoquer, tout comme le gouverneur n' envoie jamais son émissaire pour réunir les commis et les syndics, mème s'il prend part à leurs assemblées età celles de la Cour cles Connaissances et, étant donné que le seigneur vibaillifn'est que le repré– sentatifde Son A/tesse Royale, il ne peut pas donc estendre son authorité plus loin que celle du souverain de la quelle il n'est que la simple figure; 6. Enfin, puisque les séances ordinaires du Conseil sont convo– quées par les commis eux-mèmes, en vertu du pouvoir qui leur a été conféré par le due, l'on ne comprend pas pourquoi cette procédure
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