de Saint Anselme Nouvelle Série - Académie
Monseigneur Bailly et l'administration du Duché d'Aoste 159 l'intervention pourtant d'une des personnes expresses en la réponce de l'artide précédent, de la quelle il faudra premièrement en avoir la per– mission, ordonnant au dit cas qu'il soit donné temps compétant pour avertir les commis, comme il est supplié et quant au reste, ne pouvant arriver aucun cas auquell' on ne puisse trouver une des person nes cy– dessus expresses, on observera ce qui a eté établi en la réponse du pre– mier artide. Secondement, Son Altesse Royale est aussi suppliée, venant le cas qu'il n'y eut aucun gouverneur lieutenant au gouvernement et viballif ou deputté sur le lieu, que le premier seigneur commis représentera la personne de Son Al tesse Royale et que l'on pourra tenir le conseil, notamment au jour destiné pour icelluy, scavoir le lundy de touttes les semaines après midi et que les conseils extraordinaires nécessaires, pour– tant on les tiendra lorsque celluy qui représentera la personne de SAR l' ordonnera et que le premier seigneur commis qui s'y trouvera l'or– donnera donnant temps convenanble, a ce qu'au moins tous les com– mis qui sont à la citté et bourg puissent étre avertis comme de cou– tume. Et s'il arrivoit que sans cause le représentant la personne de VAR ne voulut assister ny le deputté en son deffaut, le premier commis comme sus représentera la ditte personne et présidera dans icelluy. Voilà les propres parolles du décret, par lesquelles il est plus claire que le jour qu'est au premier commis d'assembler le conseil et non pas au seigneur viballif, car premièrement il est expressement porté par ce décret que les conseils extraordinaires se tiendront, selon les occurran– ces à la requisition du premier commis, c'est clone au premier comis de requérir, cest à dire d'advertir les autres seigneurs commis, qu'ils aient à s'assembler, et c'est là le propre sens de ce mot requérir, c'est à dire requérir le conseil ou le demander et non pas requérir le seigneur vibaillif de l'acorder, car autrement si c'estoit audit seigneur vibaillif d'assembler le conseil il s'ensuivroit que l'evesque, premier comis, seroit le valet d'un paisan qui auroit besoin du conseil puisqu'ill'envoieroit ledit évesque demander au seigneur vibaillif qu'il assemblar ledit conseil pour ce particulier qui y pourroit bien aller et le demander luy méme. Pour ne doncque pas admettre cette absurdité, il faut dire que cette réquisition l'entend, in ordine ad cogendum concilium ex parte episcopi et non ad aliud et c'est ce qui le vérifìe par les paroles suivantes, qu'on luy demandera permission d'assembler le conseil, car si requiérir signi-
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