de Saint Anselme Nouvelle Série - Académie

234 Giorgia Puttero de l'offìcier fiscal et la question du réarmement, secret et interdir, cles Valesiens, apeurés par les voisins Bernois. 16 Conscient de sa tàche et de ses devoirs, le vice-bailli s'engage sérieu– sement à régler les nombreux problèmes d' ordre public, politique et administratif de la Vallée. Mais pour lui, l'exercice de sa fonction est d'autant plus compliqué que son prestige et son autorité sont constam– ment menacés à l'intérieur d'une communauté qui nel'aima jamais. Sa correspondance abonde dane de lettres, où l'auteur se dit atteint dans ses prérogatives et par lesquelles il réclame le respect de ses droits. A tour de role, il se querelle plusieurs fois avec l'éveque Milliet, 17 pré– décesseur de Mgr Bailly ; avec le marquis de Caselles et « sua fattione di parenti, e creature sufficienti a tener un Consiglio» ; 18 avec le gou– verneur du fort de Bard ; 19 avec les membres du Conseil de la Cité et du Bourg ; 20 avec san beau-frère Carlo Marquet (ou Marchetti, pro- 16 Ibidem, lettre expédiée d'Aoste, le 20 juin 1656. 17 Cf., par exemple, !es lettres que Monsieur de La Tour envoya d'Aoste le 3 et le 24 juillet 1657 et par lesquelles il avertissait que Mgr Milliet prétendait assembler et prési– der le Conseil des Commis à sa piace (A.S.T., Corte, Lettere di Particolari, C , m. et fase. cités). D'autres mésintelligences plus ou moins légères continuèrent à gacher !es rapports entre Mgr Milliet et Carron de La Tour, jusqu'à ce que le prélat ne changeat de diocèse. Philibert Milliet de Faverges, fìls cader de François-Amédée Milliet, seigneur de Faver– ges, entra bientot dans l'ordre religieux des chanoines réguliers de Latran. À Turin, il enseigna la théologie. Le 18 décembre 1656, il reçut !es bulles de nomination au siège épiscopal de la ville d'Aoste. Dès le 28 juin de l'année suivante, Mgr Milliet remplit ce siège, qui était resté vaquant six années durane. Il demeura dans la Vallée jusqu'à la fin de 1658, lorsqu'il fur transféré à lvrée. Cf. Mgr J-.A. Due, Histoire de l'Eglise d'Aoste, Aoste, (s.n.), (puis) La libraire valdotaine, 1901-1915, 10 vol., t. VII, pp. 203-204. 18 Cf. A.S.T., Corte, Lettere di Particolari, C, m . et fase. cités, lettres datées du 20 juin 1656, du 27 juillet 1657, du 30 avril 1658, du 22 juin 1658, etc... Plusieurs fois, !es Commis, convoqués par le vice-bailli, désertèrent le Conseil. Pendant quelque temps, il fut impossible d'atteindre le nombre légal et d'arreter quoi que ce soit, puisque un ou deux Commis seulement répondaient à la convocation de l'assemblée ! (cf. en particu– lier !es lettres du vice-bailli datées d'Aoste, le 30 avril et le 28 juin 1658. A.S.T., Corte, Lettere di Particolari, C, m. et fase. cités). 19 Le gouverneur du fort de Bard refusa longtemps de faire publier la !etere patente nominant Monsieur de La Tour Auditeur de Guerre. Cf. ibidem, !es lettres écrites à Aoste, le 20 janvier, le 3 février, le 20 février et le 23 juillet 1659. Cf. aussi la note 14 ci-dessus. 20 Ils voulaient s'assemblee sans la présence d'aucun juge duca!. Cf. ibidem, lettre datée du 2 novembre 1659.

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