de Saint Anselme Nouvelle Série - Académie

Comptes rendus des séances de la société 381 - le rapport entamé entre notre Société et la Bibliothèque de la Sorbonne, intéressée notamment à l'édition des lettres de Mgr Bailly; -l'appui donné, avec la Société Valdòtaine de Préhistoire et d'Ar– chéologie et le Comité des Traditions Valdòtaines, à l'initiative de la Société de la Flore visant à constituer à Verrayes un "écomusée" dédié au chanoine Pierre-Louis Vescoz. M. Thiébat passe ensuite à la tache pénible de rappeler les confrè– res récemment disparus: le Pr Maurice Penin de Jarrien, président de l'Académie Berrichonne et membre d'honneur de notre Société depuis 1983, et le Pr Giovanni Getto, italianiste de renom, ancien professeur à l'Université de Turin, élu à l'Académie en 1939. Finalement, il exprime le regret de l'Académie pour la disparition de deux autres personnalités: Mme Silvia Brusa et M. Emile Proment. Architecte de Borgofranco d'Ivrea, Mme Brusa présenta en la séance d'automne de notre Académie un mémoire portant sur Aosta tra XVIII e XIX secolo: le istituzioni e la città, qui fut par la suite publié dans le sixième Bulletin de la nouvelle série. Le décès de M. Proment, le fameux et batailleur Combefroide, est arrivé le 7 juillet dernier: d'im– portants personnages de la culture valdòtaine lui ont rendu hommage, et notamment notre Président d'honneur, le Pr Lin Colliard, qui dans sa lettre de condoléances adressée à l'Union Valdòtaine, a défìni Pro– ment «un grand Valdòtain sans peur et sans reproche, un patriote fer– vent ... à l'instar d'un Chanoux, d'un Trèves, d'un Bréan, un Apòtre de notre Cause, pour laquelle il a lutté, il s'est dévoué, il a souffert... ». I..:heure étant venue de passer aux conférences programmées, M. Thiébat passe la parole à Mme Gorris et à son rapport sur "Les ascen– sions de l'esprit':· mythes et littérature de la montagne. Lieu de la souffrance, du défì, de la nostalgie, la montagne a tou– jours stimulé l'imaginaire des aureurs, dont les textes littéraires révè– lent une sorte de compensation de la puissance du milieu nature! par la création d'un paysage intérieur en rapport dialectique avec le pre– mier. La montagne est ainsi considérée, à la fois, berceau et tombeau, lieu de mort et de silence, peuplée d' etres merveilleux, de pierres pré– cieuses, de personnages les plus divers (ermites, aventuriers, soldats, guides et marchands). La montagne peur aussi paralyser, se démon– trant plus majestueuse et plus forte que toute image littéraire, camme écrivait l'abbé Petigat: «Nos poètes ne seront jamais aussi grands que

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