- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2012

PAOLO PAPONE -Saint Vietar est titulaire des paroisses de Roisan et de Challand-Saint-Victor et il figure dans quelques chapelles de cette dernière. - À saint Solutor est consacrée la chapelle de Fleuran, près d'Issogne. - Saint Préjet est le titulaire de la chapelle de Champlan à Targnod, près de Challand- Saint-Vietor. -Saint Défendant paralt le plus populaire du groupe, puisque non seulement il est co-ti– tulaire de la paroisse de Lillianes, mais encore il protège tout seul ou bien en équipe les chapelles du Pont-Serrand et du Buie (La Thuile), d'Élévaz (Pré-Saint-Didier), d'En– trèves (Courmayeur), de Sarral (Rhemes-Saint-Georges), de Rovenaud (Valsavarenche), de Buillet (Introd), de Grand-Mont-Blanc et de Gonthier (Champorcher), de Piace (Pontboset), de Pramotton (Vert), de Chuchal (Fontainemore), de Périasc (Ayas) . -Le culte de saint Julien est lié à son ermitage dans la falaise au-dessus de Fénis. - Saint Évence aussi a sa chapelle sur un haut-lieu panoramique et abrupt dans la pa- roisse de Saint-Denis. - Saint Besse sort des confins valdòtains, puisque son sanctuaire se trouve en haureur dans la paroisse piémontaise de Campiglia (Val Soana), mais la communauté de Cogne s'y rend chaque été en pèlerinage de roure antiquité. -Saint Didier ne para!t qu'un homonyme de celui qui a donné san nom à Pré-Saint– Didier. Historique du culte: le premier millénaire Le noyau du récit se situe à la fin du III< siècle ou au début du N au défilé d'Agaune (entre Martigny et le lac Léman), où la Légion thébéenne refuse de sacrifier aux dieux pa"iens, voire de persécuter des chrétiens, et à cause de ce fait est décimée par deux fois, puis massacrée, sur l' arret de l'empereur Maximien 3 • Selon la loi romaine, les soldats mutinés sont enterrés dans une fosse commune au lieu-meme où ils sont tués: il s'agir de Vérolliey, un kilomètre environ au sud d'Agaune 4 • L'éveque Théodore soit Théodule Dans le dernier tiers du N siècle c'est la grande vogue des inventiones des corps des mar– tyrs. Si le voyant de l'Apocalypse aperçut << au-dessous de l'aurelles funes des hommes im– molés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient sourenu » (Ap 6,9), à Rome l'image prit consistance parla construction d'aurels et meme de basiliques au-dessus des tombeaux des marryrs et dans un bref délai an ne put plus concevoir une église ni un autel sans les restes sacrés des martyrs, qui deviennent de plus en plus précieux 3 THURRE, op. cit., p. 19-20. 4 CENTINI, op.cit., p. 5-18; R. PETilTI, Annibale m/le onne di Ercole, Cossavella, Ivrea 2000, p. 22-26. 14

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