- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2012

« CHÈRE SCEUR EN }ESUS-CHRJST >>: LEITRES DE L'ABBJ; T RÈVES À CAROLINE Roux Les femmes ont donné les premières courageusement et fìdèlement l'exemple (et honneur à vous six, Caroline, et pour ma part, comme prètre émarésote je vous en remercie de creur !) et bien ! que les hommes d'Émarèse l'imitent et ne soient pas de moins. Dans les trois paroisses du Trio béni du Ciel et chéri de nos creurs les hommes d'Émarèse -la montagne fìdèle!- doivent en donner l'exemple aussi encore à l'inten– tion expresse d'attirer et mériter des vocations au Trio, surtout l o à Émarèse. Prions et travaillons et espérons, Caroline. 2° Toto corde je désire que le Congrès E. I. prochain fasse réellement du bien et un grand bien - eucharistiquement parlant - à Montjovet d'abord et puis à Émarèse et à Saint-Germain, les trois paroisses sreurs de la Vallée d'Aoste. Je termine en te saluant fraternellement, toi, maman et famille, Ferdinand et fa– mille, neveu Basile et famille, Joseph et famille, tes voisines, la présidente des J. F. C., mon neveu Joseph et famille, cousin Trèves Basile et famille, Daniel Dodet et famille. Bien à toi en Christ Jésus. J. Trèves curé. VI J.M.J. t Excenex, ce 29 l 4 1937 Chère compatriote, J' ai hate de revenir vers toi et après t'avoir remercié toi, ta mère et ta famille de votre hospitalité, j' entre tout de suite en matière, la distinguant point par point précis. l o Très vive prière, Caroline, d'exhorter toi aussi, le mieux que tu peux, tes com– patriotes d'Émarèse en général mais surtout ceux de Sommarèse : a) à rester inébranla– blement attachés à la foi et aux vertus oui, premièrement et avant tout, de nos ancètres mais, en second lieu, à leur village natal de Sommarèsa qui doit se peupler et se relever peu à peu. Par la grace de Dieu, si non il va disparaissant et comme se consumane et mourant. b) à conserver précieusement les vieux papiers légués par nos pères vénérés et à me permettre, en un temps commode un peu plus outre, de les voir en vue de l'His– toire du Pays surtout: l o de nos écoles (elle est, grace à Dieu, magnifìque, pleine d'in– térèt et de tous enseignements) ; 2° des Hommes remarquables fournis par Émarèse à travers les siècles. je me fais vieux et ne pouvant probablement pas embrasser de plus, je me contenterai de ces deux livres, si Dieu m' en fait la grace et si mes compatriotes ont la bonté de me tendre une main fraternelle pour atteindre ce but beau, noble, méritoire mais, en vérité, passablement difficile. A plus d'un point de vue. 1°) A penser peu à peu, l'élite de la paroisse et surtout l'élite de l'A. C. et l'élite de Sommarèsa, à la formation peu à peu de cetre mentalité et par là de la volonté clone de la réalité de ce Trio : Émarèse, la mère patrie, Saint-Germain et Montjovet : les trois 179

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