- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2012

MAruE-RosE CoLLIARD sation fasciste que l'un pourrait encore exploiter et l'autre considérer désormais neutra– lisée. Nous sommes, face au problème valdòtain, sur la ligne des devoirs et des droits. Il semble incroyable que des catholiques puissent perdre, en ce cas seulement, cette sensibilité morale qui habituellement ils prétendent qu'on leur reconnaisse... Peut-elle, l'Église, se prendre la responsabilité de contribuer à l'étouffement de la culture de notre peuple ? Ou se passer tout simplement de se faire promotrice de son développement ? [•••]o 2) D'autre part les valdòtains suffìsamment illuminés ne doivent pas croire de pou– voir réduire la religion à un élément culture!. La religion n'est liée à aucune forme de culture. Elle entre en communion avec les différentes formes de culture pour les enrichir en vue du progrès de l'homme, du moment que le but de la culture ne peut ètre que l'homme et que la religion aussi est orienrée au salut de l'homme par son évangélisation et sa promotion. 3) Notre recherche d'identité et d'affirmation culturelle ne peut pas ètre considérée une négation de la charité chrétienne. Bien au contraire! Il ne s'agir pas en effet d'erre "contre les autres" [...] mais de vouloir ètre "nous-mèmes", de vouloir la promotion de notre personnalité. Un repliement sur nous-mèmes qui nous porterait au refus de tout apport culture! extérieur, une sorte de ethnocentrisme, nous condamnerait à un immobilisme morte!. Il s'agir pour nous de garder un esprit critique qui nous sauve de l'acceptation de fausses valeurs qui pourraient nous détruire, mais en mème temps d'erre ouverts à un dialogue fécond avec tous les peuples pour nous préparer à une vie commune dans le fédéralisme [...]. 4) Il est certain, pour finir, que la défense de la culture valdòtaine et de la personnalité ethnique de notre peuple demande de la part de l'Église un engagement culture! que la plupart du clergé et des fidèles pourraienr ne pas posséder et ne pas se sentir le courage de se procurer. C'est un problème pastoral qu'on doit résoudre, avec les autres et avant tant d'autres, si on prétend << conna!tre ses brebis et ètre reconnu ,, par elles comme un bon pasteur. Donat Nouchy + Chiesa: pluralismo, dans "Le Réveil", octobre 1977 Oggi si parla molto di pluralismo. Che significa questa parola e come si può realizzare in pratica questo concetto? Plurale significa molti. Ma noi abbiamo già detto che la comunità è fatta di molti, e così pure la massa. Pluralismo è qualcosa di più di molti: vuoi dire soprattutto molti modi di pensare e di vedere le cose, molti sistemi di comportamento, molte forme di attività... Pluralismo vuoi dire soprattutto libertà nell'unità. È contro l'uniformità, ma vuoi creare, se inteso rettamente, l'unità nella varietà. 224

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