- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2012

ACTIV!Ti! DE L'ACADI!M!E SAINT-ANSELME -M. Bruno Orlandoni vient de faire cadeau à l'Académie d' une série de photos de chateaux valdotains, qui sont le fruit d'une élaboration artistique toute particulière. M. Perrin se fait ensuite l'interprète des collègues du Bureau en proposant le passage de membre correspondant à membre effectif de M. Guido Gentile, ancien Surintendant des archives du Piémont et de la Vallée d'Aoste, ainsi que de Mm• et M. Laura et Giorgio Aliprandi, experts en matière de cartographie, ces derniers en raison notam– ment de leur présence assidue aux séances académiques. La proposition est acceptée par un long applaudissement. Le Bureau propose aussi un nouveau membre correspondant en la personne de M le professeur Maurice Messiez, président d'honneur de la Société savoisisenne d'histoire et d'archéologie, afìn d'augmenter les liens culturels entre la Savoie et la Vallée d'Aoste déjà si étroits. Son élection sera soumise au vote lors de la prochaine séance acadé– mique. Le moment étant venu de passer à la partie publique de la séance, M. le Président donne la parole au conférencier du jour, M. l'abbé Paolo Papone. Avant d'aborder le thème principal de son intervention, c'est-à-dire l'iconographie an– selmienne, M. Papone suscite l'intérèt de l'auditoire avec des informations jusqu'ici inédites au sujet de ses recherches sur saint Ours et la Collégiale d'Aoste, et notamment sur la couleur noiratre des colonnes et des chapiteaux du cloitre, remontant à l'époque moderne, et sur l'image du saint martyr inconnu appartenant à la série de fresques du XI• siècle peint sous les combles de l'église : à cet égard, il propose l'interprétation de ce personnage, auquel des souliers sont cloués directement aux plantes des pieds, comme de saint Ours lui-mème. Il s'agirait-là d'une sorte de contrappasso imaginaire, qui confirmerait l'activité de cordonnier de notre Saint, que sa biographie légendaire parait d'ailleurs suggérer. M. l'abbé Papone, dont le mémoire se trouve publié intégralement dans ce mème Bulletin, passe ensuite à analyser le culte et les images du saint évèque de Cantorbéry, très diffusés dans les milieux bénédictins et anglo-saxons à partir du Moyen-Age mais presque complètement absents de l'église et de l'art valdotains. Le mérite de la valorisa– tion de personnage à niveau local revient à Mgr Albert Bailly, qui a élevé saint Anselme parmi les patrons du diocèse, et à Mg' Pierre-François de Sales, qui lui a consacré la nouvelle paroisse créé par le démembrement de celle de Ville-Challand. Après la conférence de M. Papone, l'espace d'environ une heure et demie est donné à cinq courtes interventions de dix minutes chacune. Il s'agit d'une nouvelle formule, conçue pour permettre au plus grand nombre possible d'académiciens de présenter brièvement une recherche en cours, le compte rendu d'un livre, la communication d'une trouvaille intéressante. La succession des communications est la suivante : Pierre Dubuis, Connaissances anciennes relatives aux comportements animaux insérés dans le calendrier ; M . Joseph– Gabriel Rivolin, Lesfranchises du bourg de Saint-Vincent {XIII' siècle); Mme et M. Laura et Giorgio Aliprandi, Nel Cinquecento la Valle d'Aosta poteva divenire un cantone sviz- 262

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