- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013

LE POESIE IUTROVATE DI fERDI NAND fENOIL NEL CONTESTO DELLA SUA PRODUZIONE LETTERAIUA nasiani, contrapponendo l'eternità delle cime alla brevità della vita, nella visione romantica di una natura indifferente ai drammi umani. Il poeta avrebbe cantato la solitudine delle vette, i silenzi dell'alta montagna, rotti solo dal soffio dei venti e dallo scroscio della valanga, « l'austère nature où tout don à jamais », « les apres sommets l où notre Grivola s'élance immaculée l vers l'immense ciel bleu » 83 in cui l'aquila leva il suo volo. Quanto a Ferdinand Fenoil, il legame affettivo con la terra natia è indiscutibile. I.:amore per la natura, ispiratrice di poesia, emerge anche qua e là, come già si è detto, nelle sue pagine in prosa: ora semplice paragone poetico (« Là croissaient le blé, meme le froment, sous la puissante chaleur du soleil de midi, et l'on voyait au n;ois de juin des champs qui s'étendaient du levant au couchant comme de longues nappes dorées » 84 o ancora:« Au midi, Thora s'ouvrait camme le calice d'une fleur, au plein soleil du jour » 85 ), ora particolareggiata digressione descrittiva. Ecco il tramonto, al termine delle cacce reali: «Le soleil à son couchant semble vouloir baiser les glaciers du Rhutor, les pics projettent au loin d'immenses ombres, les plus hauts sommets de nos Alpes se parent de cette couleur dorée qui précède cet incomparable carmin que nul pinceau ne pourra jamais reproduire: le jour est à son déclin... » 86 • Ed ecco la cascata del torrente Rhutor, quale appare agli occhi dei pellegrini che salgono in processione allago: «A une certaine distance déjà, on entend camme les sourdes rumeurs du tonnerre, puis on se trouve enveloppés d'une rosée fìne qui tour à tour, s'élève dans les airs en perles étincelantes, et s'abaisse; fìnalement on est placé en face de la grande cascade qui, au nom du ciel, asperge et touristes et pèlerins. Voir cette masse d'eau avec son auréole da vapeurs et de gouttelettes reflétant par mille jeux divers les quelques rayons de soleil qui réussissent à pénétrer le mystérieux paysage; entendre les mugissements du torrent qui se débat entre les parois des ro– chers; le suivre dans sa marche irritée, vertigineuse, allant par bonds et par recoudes brusques et retentissants, c'est un spectacle qui vous atterre à la fois et vous ravit » 87 • Nei componimenti poetici la natura è motivo ricorrente. Il tema compare - come contrapposizione tra il gioioso risveglio primaverile e la sofferenza della malattia - nella poesia Sur un lit de douleur, composta dal diciassettenne Fenoil. Nella Note che accompagna i versi, lo stesso autore commenta: « Comme ils redisent froide– ment mes impressions! ». 83 PERRET, Au bouquetin in Discours.. . ci r., p. 58. 84 FENOIL, Belle-COte in çà etlà ... ci t., p. 127. 85 FENOIL, La choute de Becca-France in çà et là... ci t., p. 172. 86 FENOIL, Le Roi Chasseur.. . ci t., p. 17. 87 fENOIL, La Te17ertr... ci r., pp. 79-80. 147

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