- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013

LE POESIE RITROVATE DI f ERDINAND fENOIL NEL CONTESTO DELLA SUA PRODUZIONE LETTERARIA SuR LE BORD DE LA TOMBE (AniEU À LA VIE) • Mr Ferdinand Darbelley, élève de philosophie au Collège d'Aoste, mourut d'une étisie lente sur la fin du printemps de l'année 1864. C'était un jeune homme d'un caractère doux et d'une pitié qui ne s'étaitjamais démentie. Mon professeur de Rhétorique m'en– gagea à composer une élégie en la mémoire du déjùnt. ]e ne fis point une élégie, mais je mis dans la bouche du condisciple que nous avions perdu les strophes suivantes qui ont étépubliées dans "L1ndépendant" sous le titre d:Adieu à la vie 1 • Déjà l' auteur de la nature Dévoilant la splendeur des cieux Fait briller la molle verdure Au pied de nos chalets joyeux. Déjà sur l' aile du zéphyre D'une frakhe et plaintive voix Loiseau vient jouer sur sa lyre Dans le mystère de nos bois. Triste, à pas lents, je me promène Sentant mes forces défaillir, Triste je me dis avec peine: Si jeune encor, je vais mourir!! Pour toujours, charmes de la terre Salut! salut soleil de Mai! Encor je revois ta lumière Mais pour ne la revoir jamais. Tandis qu'à son heure supreme 2 Limpie expire en blasphémant, J' accepte le trépas lui-meme Camme un bienfait du Tout-puissant. Grand Dieu! vers mon heure dernière Je m'avance, mais sans frayeur, Car si je ferme ma paupière C'est pour entrer dans ton bonheur. J' espère tout de ta clémence Ta crainte a dirigé mes pas Ta miséricorde est immense Elle adoucira mon trépas. 159

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