- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013
LE POESIE RITROVATE DI f ERDINAND fENOIL NEL CONTESTO DELLA SUA PRODUZIONE LETTERARIA Au SACRE DE MGR ]ANs • La pièce que je vais reproduire a étépubliée déjà dans Le lis de la vallée et ensuite dans lHistorique du Sacre de M gr fans. Elle me rappelle tous ces beauxpréparatifi dont nous nous sommes occupés au Séminaire pour le 1" Mai 1867. Cette procession triomphale du Nouvel Eveque dans la ville, ces feux de joie et d'artifice qui ont si bien exprimé l'allégresse des bons valdotains. Pourquoi, le printemps de 1867 commencé par une si heureuse nouvelle dut-ilfinir par le choléra? 1 Eglise valdòtaine! ò ma chère patrie! Le creur ému, l'ime attendrie Le front dans la poussière et l'reil noyé 2 de pleurs, Tes plaintes réveillaient l'écho de nos montagnes. Avec lui tu disais: Habitant des campagnes Est-il une douleur pareille 3 à mes douleurs? Tourterelle plaintive Seule, tu soupirais dans le secret des bois. D'une douce et tremblante voix Triste tu redisais à l'onde fugitive: Hélas! veuve pour toujours Ne reverrai-je plus l'ohjet de mes amours? Dans ta douleur, auguste mère Tu pressais tes enfants sur ton sein maternel Leur disant: Vers l'Eternel Petits enfants privés de père Tendez 4 vos blanches mains Il est le protecteur des pauvres orphelins. Ta plainte résonnait encore. Mais que vois-je? Il s'élève en un secret vallon A l'abri de l'aquilan Un jeune et tendre lis aussi beau que l'aurore. De la montagne il sort ravissant de clartés, Voyez-le resplendir d'une gioire nouvelle, Il porte sur sa tete une mitre immortelle. O peuples Valdòtains, chantez! 161
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