- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013
MÉTHODES o'ENQUÉTES ARCHÉOLOGIQUES Surintendances régionales, en tant que Surintendance unique, réunissant en une seule et meme structure tous les différents secteurs, a sùrement contribué à l'exer– cice correct des fonctions de sauvegarde, favorisant un type d'opérations à caractère disciplinaire. Le cadre institutionnel a comme signifìcation particulière une étroite adhérence au territoire. La dimension régionale limitée a permis le développement coordonné sur plusieurs secteurs d'une expérience d'intervention territoriale qui se démontre ample dans ses implications générales, ce qui nous permet d'expé– rimenter des opérations sur les biens culturels qui tendent à se qualifìer, toujours davantage, comme une approche globale et comprenant les plus divers apports de spécialistes. Caction de sauvegarde trouve une qualifìcation surtout dans la défìnition des prio– rités d'intervention. Vouloir tout sauvegarder de manière abstraite, au-delà d'un ju– gement de qualité, pourrait paradoxalement se révéler dangereux, dans le sens que cela pourrait signifìer se condamner à non sauvegarder ou à sauvegarder en dehors d'un projet, transformant ainsi l'acte de sauvegarde en un rituel plutòt qu'en un choix. Ce thème se présente avec une évidence dramatique dans les interventions archéologiques urbaines, dans l'archéologie des constructions ou dans les études sur l'impact environnemental et archéologique pour les grandes infrastructures, alors qu'une réflexion sur les coùts et les bénéfìces se révèle, surtout dans la conjoncture actuelle, inévitable. Qui se trouve à devoir opérer dans le secteur des biens culturels et dans la gestion publique du patrimoine culturel se trouve dans les conditions, et avec la responsabilité, de le préserver. Les lieux, les objets, les monuments vivent un défì permanent avec les exigences de la ville, du territoire, de la croissance démogra– phique et de la réalisation de nouvelles infrastructures. Ces dynamiques évolutives nécessitent des adaptations répétées ainsi que des transformations plus ou moins invasives, faisant défaut à qui doit travailler sur les équilibrismes de la sauvegarde et de la conservation, sachant bien de devoir trouver des points de coexistence et de convergence entre développement du savoir historique et développement général d'une société. Tout cela afìn de favoriser ce feedback positif envers la connaissance historique qui provient d'une opinion publique ayant une perception de la sau– vegarde moins coercitive et plus intéressante. Le ròle centrai de l'administration publique dans les stratégies de gestion des biens artistiques et historiques, meme à travers l'exercice de droits de propriété et l'institurion de normes de sauvegarde en– vahissantes, ne dérive pas d'une conception fédéraliste anachroniste du patrimoine mais, plutòt - comme l'a souligné Salvatore Settis - du fait que ce patrimoine constitue le c~ur de notre identité et de notre mémoire historique. Le croisement capillaire de beautés historiques et naturelles constitue le réseau de connexion de notre vallée, un cas singulier de contigiiité et de continuité qui, ensemble, donnent vie à notre bien culturelle plus précieux, le contexte valdòtain, et qui lie entre eux les ~uvres disséminées sur le territoire, les musées qui les renferment, les citoyens 13
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