- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013

L E POESIE RITROVATE DI f ERDINAND f ENOIL NEL CONTESTO DELLA SUA PRODUZIONE LETTERARIA O bois tranquilles, Protégez ces malheurs! Que les oiseaux se taisent Que tous les vents s'apaisent! Et vous, aimables fleurs Qui recevez ses pleurs, Voilez, voilez vos charmes Que rien n'ose troubler le secret de ses larmes. Ainsi je m'adressais A nos sombres forèts Quand deux faisans aux blanches ailes D 'un valléger s'élancent dans les airs. Où vant-ils ces amants fìdèles Heureux de leur amaur, de leur beauté si fìers? La dame affiigée Lève ses yeux, Et les vait taur à taur s'élever dans les cieux Puis abaissant leur marche cadencée Sur le plus haut sapin se repaser tous deux. Quand, perchés sur le faite Elle aperçut ces aiseaux ravissants Se livrer l'un et l'autre à cles jeux innacents, Triste elle baissa la tète. Pareille à cles flats écumants Dans sa dauleur muette Sa paitrine se sauleva. Et ses yeux se vailèrent Et ses larmes caulèrent Et taut san carps trembla. Puis tout à caup sa dauleur se révèle Par de tendres accents: « Jauis langtemps cauple fìdèle D'un banheur que la mart cruelle M'aravi dans man printemps. Ne cannais d'ici-bas que l'amaur et ses chants. Paur mai je gémis et je pleure... 167

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