- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013

LE POESIE RITROVATE DI f ERDINAND fENOIL NEL CONTESTO DELLA SUA PRODUZIONE LETTERARIA Libres de toute chai:ne Nous courons cles bois à la plaine De la plaine aux lacs d'alentour. Les ris, les chants joyeux reviennent tour à tour Et s'achèvent à peine Avec le jour. Ici, jarnais les cris de la noire vengeance N'ont profané notre repos, Rien ne trouble, ò forets, votre éternel silence, Rien, excepté le doux chant cles oiseaux. Les flots envahisseurs cles fièvres politiques N'ont pas atteint nos sommets sourcilleux; Le fiel impur cles lèvres sataniques Ne souillera jamais notre gazon moelleux. Venez arnis, venez! Nous irons sur la cime Au feu du jour naissant; Comme l'aigle royal dans son essor sublime Nous nous balancerons sur les ailes du vent. Tandis qu'une vapeur bleuatre et condensée Couvrira la vallée, Nous respirerons A pleins paumons La brise parfumée, Et nous contemplerons aux lueurs de l'aurore Les montagnes que dore Lastre aux brillants rayons. Venez arnis, venez sommeiller sur la mousse A l'ombre cles grands rochers; Nous cueillerons joyeux, la violette qui pousse Nous nous endormirons aux chants de nos bergers. Le sommeil est si doux sur la molle verdure, et sous la voute du ciel, quand nul fracas ne trouble la nature, Et qu'on a bu, tout près d'une onde pure Un lait aussi doux que le miel. 173