- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013

LE POESIE RITROVATE DI fERDINAND fENOIL NEL CONTESTO DELLA SUA PRODUZIONE LETIERARIA Il me parait, ò CHRIST, quand la nuit de ses voiles A couvert la cité, te voir sortir tout seul Et gravir lentement aux lueurs cles étoiles Les monts tant célébrés par David ton a!eul. Il me semble d'y voir répandre la prière, Arreter par tes pleurs le glaive de ton père Tout pret à transpercer les enfants de Sion. Que t'impone, ò mon Dieu! s'ils blasphèment ton nom, S'ils préparent déjà l'instrument du Calvaire! Tu ne connais que le pardon. Tu les aimais ces monts, ò divin 8 fìls de l'homme! Et toi, Verbe éternel, égal au Tout-puissant Toi, que les Séraphins ne nomment qu'en tremblant, Pareil aux chantres de l'Ithòme, Souvent tu recherchais le calme cles hauteurs! Soit que ta parole divine Rayonne sur le peuple en célestes splendeurs; Soit que de feux sacrés ta face s'illumine Et frappe les mortels de crainte et de terreurs; Soit que ton ame en proie à d'immenses douleurs Entre dans son agonie; Soit enfìn que cloué sur l'arbre de la croix, Tu donnes pour le monde et ton sang et ta vie, C'est toujours sur les monts, c'est là que je te vois! Ainsi pour s'envoler aux champs de l' empyrée, Et planer dans les airs d'un vol majestueux, I..:aigle choisit une cime escarpée, Et déployant son aile et mesurant les cieux, Il s'élance et se perd dans la voute éthérée. * Riporro nella sua integrità (rilevando le poche variazioni rispetto al manoscritto) l'ultima poesia inserita da Fenoil nel 1883 nella raccolta çà et là, per rispettare ovviamente la scelta dell'aurore di unire sotto lo stesso titolo strofe originariamente appartenenti a componimenti diversi. Le prime due sono infatti quelle iniziali dell'originale stesura di Extase du turiste mr le Mont-Binnc, che segue nella presente raccolta; la terza, non rin– rracciabile nella raccolta manoscritta, mi pare ideata, in vista della pubblicazione, per creare un legame con le strofe seguenti, che- precedute da un significativo Excelsior! (per excelsitts?), inseriro in modo evidente in un secondo momento con altre correzioni- compaiono nella seconda parre della minuta di Rien que la montagne. Mi sono permessa di collegare al resro poetico la nota inrrodurriva Rien que la montagne (corretto con la marita blu in Chnrmes de In montagne), che, contrassegnata in blu dal numero 16, non è abbinabile a nessuna altra poesia del manoscritto, ma ha indubbia compatibilità con questa. 177

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