- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013

LE POESIE RITROVATE DI fERDINAND fENOIL NEL CONTESTO DELLA SUA PRODUZIONE LETTERARIA EXTASE DU TOURISTE SUR LE MoNT-BLANC. Oh! quel parfum d'Eternité Envahit, pénètre mon ame! De quels feux inconnus devant l'immensité Mon cceur s'anime et s'enflamme! Wlici les pics de France aux gracieux contours Et les monts d1talie aux pointes élancées. Wlilà le fier Cervin qui semble aux noires tours; Et plus loin le Mont Rose aux neiges empourprées. I Mon Dieu! 2 nulle part ton nom ne se révèle Avec une égale splendeur; Et nulle part l'ame qui t'est fidèle N'a ressenti de pareille douceur. Ici ta divine présence Semble éclairer de ses feux Ces monts que ta puissance Elève jusqu'aux cieux. Là tu sembles passer sur ces cimes altières En laissant après toi cles milliers de lumières. Ailleurs, tu me parais de ta divine main Tracer aux astres leur chemin Dessiner ces vallons, ces pics inaccessibles Où seull'aigle se livre à ses ébats terribles. Seigneur, autour de moi quel silence profond! On dirait que la mort a passé sur le monde Englouti les humains dans l'abime sans fond, Et que seule debout sur les plaines de l'onde Elle règne sur le néant. Oui néant d'ici-bas! Merveilles de la terre Art, progrès si vantés, gioire du conquérant 3 , Qu'etes-vous, aperçus cles hauteurs du Mont-Blanc? A peine hélas! ce qu'est l'atome de poussière Que m'apporte l'aile du vent. Venez pauvres mortels, venez sur cette cime Mesurer ces vils biens que vous vous disputez, Et toutes ces grandeurs qu'en un reve sublime 179