- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013

LE POESIE RITROVATE DI F ERDINAND FENOIL NEL CONTESTO DELLA SUA PRODUZIONE LETTERARIA Que de fois, tu le sais, errant sur la colline, Ou, tristement assis sur nos remparts en ruine, Reveur, je te contemple, ò palais somptueux! Encore, tu me dis, il est des ames saintes Des anges venus des cieux Pour relever le pauvre et soulager ses plaintes. Ames justes, brillants soleils, A votre doux penser mon ca:ur sitòt s'enivre, De vos brulants rayons ici-bas je veux vivre Et dormir au tombeau de votre heureux sommeil. Qu'à vos pures clartés le méchant disparaisse. Ah! depuis trop longtemps sa présence m'oppresse. Qu'il s'éclipse, ce vil, aux feux de votre amour Comme le noir hibou devant l'astre du jour. Entre l'homme pervers et son malheureux frère Qu'est-il de commun? Il est riche et puissant, il règne sur la terre Et dédaignant la misère Dans le pauvre il ne voit qu'un insecte importun. Il s'enivre à longs traits à la coupe bachique, Et le ca:ur enflammé de passion satanique, Dans les bras de l'orgie il s'éveille et s'endort, Ne songeant qu'à lui-meme, aux plaisirs, à son or. Dans les champs de la mort on décore sa tombe De monuments pompeux, de titre surhumain, Voici qu'un moine passe et tout croule et tout tombe A l'humble pas du capucin. Contre le pied qui te foule et t'efface Homme vain, ne t'indigne pas. N'es-tu point trop heureux qu'il balaye ta trace, Et t'enfonce à jamais dans la nuit du trépas? 2 Mais quoi! Dans mon transport quel autre esprit m'anime? Donne-moi, Lachenal, ta parole sublime Alors je chanterai la gioire de ton nom, Les lauriers immortels qui décorent ton front. 185

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