- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013

LE POESIE RITROVATE DI fERDINAND fENOIL NEL CONTESTO DELLA SUA PRODUZIONE LETTERARIA Près d'une campagne encor verte Présentera l'aspect d'un immense tombeau? Hé quoi! le paralytique Regrette-t-il sa couche et sa hutte en débris, Quand il peut s'élancer sous un ciel magnifìque, Parcourir les vallons, revoir leurs frais abris? Qu'importe clone la terre, à la céleste foule? Elle attend d'autres cieux et d'autres fìrmaments; Regardez ces élus... camme ils sont rayonnants! Quelle suavité de leurs lèvres s'écoule 1 ! Et dans leurs yeux si beaux quels regards enivrants! Ils surpassent en nombre, Le sable cles déserts, Plus brillante est leur ombre Que les perles cles mers. Debout sur d'innombrables ruines, Ils jettent plus d'éclat que les astres cles cieux; Et les feux allumés le soir, sur nos collines, ne sont rien auprès d'eux. Avez-vous admiré, dans les champs de l'Asie Ces arbres si fameux, Où la fleur à son fruit tendrement se marie Par cles liens amoureux? Ainsi dans les élus, les graces du jeune age S'unissent au courage De l'audacieux guerrier; Et le feu de la jeunesse Au vénérable aspect d'une douce vieillesse S'unit, camme une rose au martiallaurier En eux se trouve réunie Toute beauté d'ici-bas, Et le soleil de la belle patrie Centuple leurs appats. Et ceux qui revetus d'une robe éclatante Agitent dans leurs mains cles branches de palmier, Sont-ils les rois futurs de la cité naissante Ou les martyrs du Christ, victimes cles buchers? 191