- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013
LE POESIE RITROVATE DI FERDINAND fENOIL NEL CONTESTO DELLA SUA PRODUZIONE LETTERARIA lerrera aurografa di F. Bellati) due fogli e mezzo. Nel primo è trascrirra la Note de l'autettr su due facciate; nel secondo (apparentemente di alrra mano) dopo il tirolo è ripresa la stessa, cui segue solo la parre iniziale della poesia. Alla quinta strofa segue infarri l'errata ripetizione dei primi versi della rerza, interrotta a << des parents épleurés >>. I.:intero resro, compresa la Note, è riporraro invece sulle due facciate del foglio dimezzato, con la grafia minuta e quasi indecifrabile della nora che correda l'ultima parre della prima stesura di Rien que lamon– tagne. Curiosamente con la matita blu è numerata con il numero 12 soltanto la lerrera di F. Bellari. Questo confermerebbe l'ipotesi che la numerazione non sia opera del poeta. l La presentazione della pièce in çà et là si discosta alquanto, sia pur solamente nella forma, da quella del ma– noscritto, che riporto integralmente: « Les familles de norre ville furent vivemenr émues parla maladie er la morr d'un enfant de sepr ans, arrivée le 3 Juin 1877. Fils de M' Bellari, Présidenr de norre rribunal, il s'appelair Umberto. Le pauvre enfant fur arreinr d'une cruelle maladie qui dura près de cinq mais; il la supporta avec un courage er une résignarion vraimenr prodigieuse pour san age. On eut dir que san ame avait acquis sous l'acrion de la douleur la force de la viriliré. On racontair sur sa maladie cles faits rouchanrs qui m'inspirèrent la pièce suivante que je publiais dans la Feuille d'Aoste. M' le Président Bellati et sa famille en furenr vivemenr rouchés et me remercièrent par une lerrre affectueuse et en m'envoyanr le portrait du perit-ange. Ci-après se trouve la !eme de M' Bellati. Aostele 13juin1877 Monsieur le Professeur En me réservant de vous foire de vive voix mes remerciements, permettez-moi en attendant, M' le Professem; de vous témoignerpar cette lettre toute ma reconnaissancepour la touchante et bellepoésie que vous avez voulu foire au sujet de la mort de mon cher jìls Humbert, et qui jùt imprimée sur la Feuille d'Aoste d'aujourd'hui. C'est un chefd'a!uvre qui démontre toute l'habilité de votre esprit et la bonté de votre Cll?tll: Le tab/eau que vatts avez foit des saujfrances de man pauvre enfant et des scènes tauchantes qui se sant passées pendant tattt le carm de sa langue maladie et surtout dans !es demiers moments de sa vie ne paurrait étre plus vifet plrrs conforme à la vérité. ]e vorts assure que bien de larmes se sont écoulées de mes yeux à cette touchante lecture, qui me rappela à la mémoire tant de chases taut à la fois doulaureuses et agréables, mais ces larmes ont été un saulagement pour mon Cll?ttr car el/es m'ontfoit cannaitre qrt'ily avait une ame charitable qui prenait part à ma douleur. ]e vous remercie dane de tout mon Cll?Ur de votre générezrse pitié, etpuisque vaus avez eu la banté de varts sauvenir de man pauvre enfont, permettez-moi queje votts fosse tenir, comme je vous l'envaie ici, son partrait, en vaus priant de voulair l'agréer camme unefoible démonstratian de ma reconnaissance. Veuillez en attendant, M'le Professeur, craire à l'assurance de ma considération la plus distinguée avec laquelle je me déc!are vatre dévoué serviteur Be/lati François Aujourd'hui an peur voir au cimetière de S' Ours le mélancolique rombeau de cet ange martyr.» 201
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