- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013
AcriVITÉS DE L'AcADIOMIE 70. Les traditions et la société de la ville d'Aoste sont à l'origine de san inspiration, bien qu'il ait noué dans le temps des relations avec de nombreux artistes interna– tionaux. M. Daudry s'arrete notamment sur deux parmi les derniers travaux de Balan : la Via Crucis, avec les différentes stations illustrées à l'instar de séquences d'un film on ne peut plus tragique, et les sérigraphies des Valdòtains qui ont illustré leur terre, consistant en douze grands portraits, revisités d'après son style. Le Président remercie MM. Perinetti et Daudry et passe la parole à Mmc Sandra Barberi, pour san mémoire sur la mode "espagnole" observée dans les États de Sa– vaie entre le XVI<et le XVII< siècle. Mme Barberi présente brièvement l'époque et le milieu de l' empereur Charles V, dans lesquels se placent les fìgures du comte René de Challant et de san épouse Mencie de Portugal, dont les portraits, aujourd'hui conservés au chateau d'Issogne, trouvaient autrefois place sur le maìtre autel de la Cathédrale d'Aoste, sous forme de volets du grand retable. Sur san portrait - fait noter Mmc Barberi - le comte est peint dans un habillement allemand, où la rigi– dité des formes et une rigueur presque géométrique ont pris la place des volumes bouffants qu' on aurait observés quelques décennies à peine auparavant. Les memes considérations valent pour le portrait de san épouse, accompagnée de ses deux fìlles. Le discours de Mmc Barberi se poursuit avec d'autres exemples iconographiques, camme les personnages représentés dans les fresques de l'église de Fontaney (Pont– Saint-Martin), ou dans celles du palais Roncas, ou bien encore dans le portrait du noble Claude Sarriod de La Tour ou dans la représentation des personnages dans la toile de Vincenzo Costantino pour l'église Notre-Dame de Villeneuve. La conférence de Mmc Sandra Barberi étant terminée, M. Perrin prie M. Guido Gentile, ancien Surintendant des archives du Piémont et de la Vallée d'Aoste, his– torien de l'art, de prendre place à la table pour parler de la question des limites établies dans la deuxième moitié du XVIII<siècle entre les États de Savoie et la République du Valais. La question surgit avec la bulle de 1752 de division des biens de la prévòté du Grand-Saint-Bernard entre les biens des territoires soumis à l'autorité des Savoie et ceux qui se trouvaient en territoire valaisan. De cette division naìt l'hòpital d'Aoste, fondé par l'Ordre des Saints Maurice et Lazare auquel avaient été confìés les biens "valdòtains". Une question nouvelle, qui ne s'était jamais posée au Moyen Age, lorsque - par exemple - les sires de Quart étaient seigneurs en meme temps de l'Entremont et de la vallée du Grand-Saint-Bernard, mais qui devient d'actualité après le la séparation du Valais des États de Savoie et san entrée dans la Confédéra– tion suisse. Le discours de M. Gentile se base sur l'illustration d'une carte du milieu du XVIII< siècle réalisée par le cartographe Durieux et d'une autre, par Francesco Albertoglio, en 1755. Ayant épuisé l'ordre du jour, le Président remercie les conférenciers et le public présent et, à 17h30, déclare levée la séance. 214
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