- Academie de Saint Anselme - Nouvelle Serie - 01/01/2013

CoMMI!MORATIONS Franco Balan, quelques mots de la part d'un vieil ami par Oamien Oaudry Monsieur le Président, chers confrères, C'est avec une grande émotion que je prends la parole au sein de cette insigne Académie Saint-Anselme pour rappeler un confrère qui a siégé parmi nous au titre d'artiste. Émotion qui est d'autant plus grande de par le fait qu'il s'agir de rappeler un vieil ami, parmi les plus fìdèles, avec qui j' ai collaboré longtemps pour la mise en valeur et la défense de l'artisanat de tradition de notre Région. À la discrète, quoique pressante requete, de notre Président de bien vouloir accepter cette tiche, certainement difficile pour moi, le premier sentiment que j' ai éprouvé fut celui de ne pas avoir une suffìsante connaissance de l'histoire et de la critique moderne de l'art pour pouvoir rappeler l'ceuvre d'un artiste tel que Franco Balan et donc de devoir, malgré l'amitié qui me reliait au cher disparu, refuser cetre aimable proposition. Mais, les sentiments de l'amitié triomphèrent sur toute autre consi– dération. Je me bornerai cependant aujourd'hui, chers confrères, à vous présenter, avec quelques précisions et ajouts, la brève note que j' avais rédigée en italien sur Franco Balan : un valdostano artista, un artista valdostano, pour le catalogue de sa dernière exposition anthologique de 2011. Ce texte résume bien d'après moi la place que Franco Balan eut dans la culture valdòtaine du xx: e siècle, voire dans le panorama des arts de certe meme culture. Voici ce que j' ai écrit il y a deux ans : « In molti hanno scritto di Franco Balan e della sua apprezzata attività artistica... Egli fu e rimane un artista nel campo grafico -pittorico molto noto in Italia e all'e– stero, un grande della nostra Valle. Dalle sue opere balza evidente lo sfondo dal colore chiaro - scuro, tra il grigio ed il nero, degli anfratti rocciosi delle nostre pietraie e delle pareti delle nostre montagne tormentate dal vento, dal gelo e dallo scorrere delle acque della neve che si scioglie ai primi tepori primaverili. Le immagini che vi si sovrappongono riflettono però sprazzi vivaci e variopinti, una vera iride di colori e sembrano gemme preziose in– castonate, poste ad arte ad impreziosire l'opera. 227

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